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Résolutions 2008 ?

29122007

Par Mohamed LOUIZI

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Il m’est quasi impossible aujourd’hui de formuler mes résolutions pour demain. Voilà l’une de mes principales certitudes en cette fin d’année 2007. L’usage veut, en effet, que l’on se consacre traditionnellement à l’établissement, en aval, d’une liste de résolutions futures et hypothétiques, sur la base des résultats du travail d’introspection sur soi, supposé avoir été fait en amont.

 

Cela suppose, comme première condition, que l’on a pris le temps nécessaire et suffisant pour penser le passé, dans une démarche autocritique : Ses hauts et ses bas ; ses réussites et ses échecs ; ses facilités et ses contraintes ; sa miséricorde et ses misères ;… Et aussi de voir comment ce passé, aussi complexe soit-il, peut irriter ou adoucir nos conditions présentes.

 

Cela suppose, deuxièmement, que l’on a pris conscience et analysé, de fond en comble, ses conditions diverses : physiques, psychiques, morales, sociales, économiques, intellectuelles, spirituelles,… De voir comment ces conditions communiquent entre elles d’un côté, et avec nos passés de l’autre côté ? De voir comment elles peuvent se débarrasser d’un certain déterminisme résultant de nos décisions antérieures et dont les conséquences sont supposées inéluctables. Et de voir aussi comment envisager l’avenir tout en partant de cet état des lieux ?

 

Cela suppose, en troisième lieu, que l’on est maître de ses décisions (promesses) ; que l’on peut agir, en humain libre, selon notre propre chef et que l’on est capable d’aller jusqu’au bout afin de tenir ainsi nos promesses.

 

Pour ce qui est de la première condition, je craints que l’on n’ait jamais pris le temps nécessaire et suffisant pour lire dans nos passés de manière efficiente. Il me semble que ce passé – simple et composé – est considéré en grande parti tel un temps mort qui ne sert plus à rien. Encore moins à nous livrer ses secrets, ses leçons et ses sagesses.

 

Pire encore, lorsque l’on reproduit infiniment, chacun à son niveau, ce passé avec les mêmes erreurs, les mêmes carences et les mêmes bêtises. Le présent ressemble ainsi, dans sa mine funèbre, à des scènes déplorables déjà vues, reproduites certes par des personnages nouveaux mais en stricte conformité avec le registre des bêtises déjà connu du temps des anciens : convoitises, injustices, exploitations, violences, guerres,…

 

Pour ce qui est de la deuxième condition, les choses se présentent autrement. Il s’agit de plusieurs niveaux de prise de conscience, donnant naissance – ou non – à des réactions très disparates.

 

Force est de constater que la construction d’une prise de conscience de l’état de sa condition physique, corporelle et esthétique engendre des réactions visibles, plus ou moins immédiates et largement répandues : faire appel à la médecine, aux pratiques sportives, aux produits amincissants et autres produits cosmétiques…

 

Prendre conscience de ses conditions socioéconomiques considérablement dégradées et assombries depuis un certains temps, suscite la volonté d’arranger au « mieux » les choses : Ne ménager aucun effort pour accroître ses revenus mensuels, faire en sorte d’améliorer son « pouvoir d’achat », multiplier les heures supplémentaires, travailler plus pour – soi-disant – gagner et surtout consommer plus… Et pourquoi pas, se servir de l’argent virtuel et des « réserves d’argent » proposées généreusement par les différents organismes de crédits immobiliers ou de consommation afin de remplir son « devoir » de bon consommateur, soucieux de l’état de santé de ladite « croissance économique »…

 

Prendre conscience de son état psychique, profondément irrité par les inquiétudes socioéconomiques susdits, entraîne le désir systématique de vouloir se débarrasser des incidences douloureuses qui sont : le stress, la fatigue, le surmenage, la peur, l’anxiété, l’instabilité familiale,… Pour cela, on fait appel parfois aux antidépresseurs, aux stups, à l’alcool, aux psy, à certaines pratiques cultuelles, aux voyages, aux loisirs… Dans le souhait de retrouver une vie sociale équilibrée, mais en vain !

 

Mais qu’en est-il de la prise de conscience de nos conditions intellectuelles, spirituelles et morales ?

 

Je prends le risque de témoigner aujourd’hui que vouloir penser – et repenser sans cesse – sa condition intellectuelle, spirituelle ou morale n’est pas une activité anodine sans risques majeurs. Cela signifie socialement dans les perspectives les plus iniques : s’exposer sciemment aux regards méfiants, aux blâmes cruels, aux accusations engagées et à la « mise à l’index » par les fanatiques des temples : financiers, politiques, médiatiques et surtout … théologiques !

 

Parce que, peut-être, la mise en marche volontaire de ses facultés de penser, de philosopher, de chercher le sens, de douter, de raisonner, de critiquer, de contredire, de s’opposer à,… a des conséquences dommageables sur l’ordre établit. Quel qu’il soit : intellectuel, spirituel, moral (normatif), économique, social, politique, médiatique… Cela réveille les consciences paraît-il dans une machine sociale où les esprits conditionnés ont l’air obnubilés et où l’on n’économise pas un effort pour les perpétuer ainsi et tenir en état, je ne sais quel sacro-saint ordre.

Il est plus question désormais de consommer que de réfléchir … de suivre que de s’opposer … de s’asservir que de s’émanciper … d’imiter que de créer … de dire « Amen !» que de dire « Pourquoi ?» … de s’effacer que d’exister … de s’autocensurer que de libérer l’expression de sa pensée … de s’abaisser que de se relever … de fuir que de résister … de se soumettre que de s’affranchir … de se renfermer sur soi que de s’ouvrir sur les autres … de se barricader que de se libérer … de se communautariser que de s’humaniser …

La question du sens ne se pose plus ou ne se pose que rarement. Cela représente, peut-être, un changement radical – une forme de rupture (!) – dans la nature même de l’humain dont je n’ai pas encore eu l’opportunité d’en saisir le sens.

 

L’incompréhension règne en maître. Le non-sens étend sa souveraineté dans tous les sens. Ce qui était inconcevable dans le passé récent devient banal aujourd’hui. Ce qui était humainement inadmissible devient politico-médiatico-économiquement tolérable. La France dénoue, en partie, avec ce qui a fait d’elle depuis, au moins quelques décennies, l’Etat des droits des humains, de la dignité, de l’équité et de la justice sociale.

 

D’ailleurs, qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, on était plus sensible – médiatiquement parlant – aux histoires glamours de Monsieur le Président qu’aux conditions impitoyables que vivent des centaines d’humains forcés au vagabondage – appelés gentiment SDF – et qui continuent de souffrir dans le froid glacial, dans la misère extrême, exposés au danger de mort à tout moment,… alors que Monsieur le Président s’offre ostentatoirement la luxure de Louxor ?

 

Qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, on était demeuré bouche bée, sauf quelques exceptions insignifiantes, devant les atteintes à répétition aux droits fondamentaux des humains (santé, logement, travail, école,…). Et surtout lorsqu’il s’agissait des plus vulnérables ?

 

Qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, on a fait le bonheur des firmes pétrolières, des spéculateurs boursiers, des créanciers bancaires, des huissiers de « justice », sans contester ni protester, sans crier injustice ni réclamer réparation ?

 

Qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, après avoir assisté surpris à la crise du subprime qui a frappé le marché financier américain menaçant, en conséquence, plus d’un million de familles américaines à perdre leurs maisons achetées à crédit et à regagner la rue, dans le froid et la détresse ; on ne s’est posé la question du subprime que sommairement pour savoir comment cela a pu se reproduire en dépit des soi-disant « garanties » bancaires ? D’autres questions restaient occultées malgré les impacts réels, négatifs et directs de cette crise sur le porte-monnaie et le coût devenu très cher du citoyen lambda. En effet, de quel droit certains s’accordent le droit de légiférer pour permettre aux uns – une infime minorité – de se faire de l’argent sur la misère des autres – une immense majorité ? Comment peut-on éviter ce genre de crise morale avant qu’elles soient financières ? Comment peut-on moraliser/humaniser davantage les marchés financiers ?…

 

Qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, les réactions sont restées timides face à la détermination du pouvoir en place qui – au-delà du fameux « paquet fiscal » voué aux plus aisés – a prévu pour 2008 une augmentation du budget de la défense (l’armée) de 2,2% par rapport à 2007 au moment même où l’on prévoit de porter un coup dur à l’éducation nationale avec la suppression prévue de plus de 10.000 postes à la rentrée 2008 ? De quel côté se penche la balance des priorités de la République : est-ce du côté des soldats ou du côté des écoliers ? Quel type de société préparons-nous pour demain ?

 

Qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, on a trop parlé des « régimes spéciaux » de certaines catégories de fonctionnaires au moment même où l’on a peu parlé des « régimes très spéciaux » des députés de la République (sans parler bien sûr de celui de Monsieur le Président) ? Comment le pouvoir en place a pu « convaincre » les salariés du privé que l’amélioration probable de leurs conditions de travail et de retraite est conditionnée par la paupérisation certaine de leurs collègues du secteur public ? Comment se fait-il que certains salariés du privé aient cru à cette supercherie grossière et qui au lieu de réclamer une généralisation des régimes dits spéciaux se sont désolidarisés complètement de la cause juste de leurs collègues en réclamant la suppression de ses régimes ? Sinon, comment se fait-il que les salariés semblent être plus divisés et plus individualistes qu’ils ne l’étaient auparavant ? Rappelant au passage que le taux de syndicalisation en France, par exemple, ne dépasse pas le seuil de 10 % selon les syndicats et de moins de 8% selon la police (!)

 

Qu’est-ce qui a fait qu’en 2007, le pouvoir en place a pu remonter les uns contre les autres en sauvant ainsi sa face à chaque conflit social : remonter les usagers de la SNCF contre les cheminots ; remonter les non grévistes contres les grévistes ; remonter les étudiants refusant le blocage des universités contre les étudiants qui ont voté le blocage ; remonter la France qui travaille contre la France qui ne trouve pas de travail ; remonter la France chouchoutée contre la France brutalisée ; remonter la France qui habite les centres-villes très chic contre la France qui habite les banlieues trop choc ; … ?

 

Il est clair qu’il se passe quelque chose d’étonnant dans la France d’aujourd’hui. Le temps de la rupture – avec les valeurs et les principes chers à la République – semble avoir sonné depuis longtemps. Non pas grâce à l’arrivée de Monsieur le Président à la tête de l’Etat mais certainement à cause de l’absence, volontaire ou forcée, du citoyen lambda : dans les débats de société, dans la gestion quotidienne des affaires publiques, dans le contrôle des politiques sociales et économiques, dans les conflits sociaux, dans le choix des perspectives pour demain…

 

Certains me diront que la parole du citoyen est bel et bien présente à travers les représentations européennes, nationales, régionales et locales et aussi à travers les différents acteurs de la scène sociale et politique.

 

Mais encore faut-il que ces représentations soient véritablement représentatives et que cette scène soit manifestement saine ?

 

Encore faut-il que ces politiques s’intéressent davantage aux réels soucis de leurs électorats ?

 

Encore faut-il qu’ils se « révoltent », de bonne foi, devant les misères qu’endurent, de plus en plus, les plus déshérités au lieu de s’enthousiasmer devant le clinquant iPhone d’Apple ?

 

Encore faut-il que ceux qui décident soient véritablement ceux que l’on a l’habitude de voir/entendre chaque soir au journal de 20h ? Ceux qui siègent au Palais Bourbon, et non les invisibles : de l’OPEP, du FMI, du BCE, de la MEDEF, du groupe Lagardère, du GIMD, …

 

Sinon, à quand vivre sa citoyenneté par procuration ou par bulletin secret ? A quand se désintéresser de la res-pulica (République) – chose publique – et réduire sa citoyenneté au geste de glisser, de temps en temps, un bulletin dans l’urne ? A quand laisser d’autres – bien qu’ils ne soient pas élus (es) – décider à sa place ?

 

Il me semble que, sans une prise de conscience citoyenne et engagée du côté des valeurs et vertus qui fondent la République à visage humain, la troisième condition restera en suspension, peut-être, à jamais.

 

Si maintenant je dois formuler, comme le veut la tradition, un vœu sincère à l’aube de l’année 2008 – bien que je ne sois affilié à aucune formation politique ou syndicale – ça serait mon souhait profond de voir la France que j’aime renouer à nouveau avec ces valeurs ; avec sa devise : « Liberté – Egalité – Fraternité » ; avec ses aspirations d’équité et de justice sociale et avec son idéal mettant l’humain et sa dignité – et non le profit à outrance – au cœur de tout changement et de toute réforme.

 

Ce voeu ne pourrait effectivement s’exaucer que si tout un chacun – gouverneurs et gouvernés – s’assume en humain libre et fidèle à son humanité et aussi en citoyen à temps plein. Et c’est qu’à partir de ce moment de sincérité, de prise de conscience, d’audace et de détermination active, que nous pouvons redresser notre présent et inventer ensemble notre avenir.

 

Enfin, si le passé a été écrit, paraît-il, par quelque personnes ; si le présent semble être réservé à certaines personnes ; l’avenir quant à lui – comme disait Léon Gambetta – n’est interdit à personne !

 

Bonne année à toutes et à tous !




L’enseignement critique de l’islam*

23122007

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Chronique de Cynthia Fleury

(L’Humanité 2003)

L’une des difficultés dans l’acte de transmettre et d’enseigner, c’est la non-complaisance, le maintien de l’esprit critique par-delà le goût pour l’histoire et la diversité culturelle. On croit souvent que, pour susciter l’intérêt de quelqu’un, il faut idéaliser – du moins agrémenter – ce qu’on cherche à lui enseigner, comme s’il s’agissait d’obtenir son adhésion tacite. Pourtant,  » enseigner « , ce n’est pas  » convaincre  » et celui qui enseigne doit se garder de superposer à l’apprentissage qu’il transmet des formes d’empathie trop mystificatrices. Faire connaître, c’est parfois faire  » reconnaître « , parfois faire  » aimer « , mais ce n’est pas cautionner. En d’autres termes, c’est d’abord l’occasion de juger, d’exercer son esprit critique, et toujours celle d’offrir à celui à qui l’on enseigne l’opportunité de reformuler – en réaction à ce qui vient d’être appris – ce qu’il est, ses valeurs, ses choix, sa compréhension du monde. La critique ne dessert en rien l’acte et le contenu de la transmission : bien au contraire, elle actualise son propos, le  » rénove « , le rend pertinent ici et maintenant.

 

De nos jours, l’un des domaines les plus difficiles à enseigner est très certainement le fait islamique, avec tout ce qu’il sous-tend, à savoir l’aspect civilisationnel, culturel, philosophique, artistique, religieux ou encore politique. Comment rendre compte, en effet, de tous ses points de vue sans créer d’équivalence entre eux ? Comment accréditer – par exemple – la richesse d’une réflexion philosophique islamique sans  » blanchir  » les soubassements idéologiques et fantasmatiques qu’elle suppose ?

 

Une solution simple : multiplier les lectures, croiser les sources, ne jamais s’en remettre à une seule voix. Récemment, quatre ouvrages ont mêlé leurs dires pour initier notre apprentissage critique : l’Islam en crise, de Bernard Lewis (1), le Coran, autre lecture, autre traduction de Youssef Seddik (2), l’Islam des interdits, d’Anne-Marie Delcambre (3), et, enfin, À la découverte de la littérature arabe du VIe siècle à nos jours, véritable régal d’érudition, de Heidi Toelle et Katia Zakharia (4). C’est donc en rappelant que l’intégrisme est au cour de l’islam – parce qu’il en est sa  » lecture littérale, globale et totale  » – que l’on sera amené à apprécier sans naïveté l’ampleur de la pensée et de la littérature islamiques. Delcambre se garde bien des falsifications opérées par la vision christianisée de l’islam : ce dernier n’a rien d’un évangile, et Mahomet, chef guerrier, rien d’un Jésus. Aujourd’hui encore,  » en 2003, l’université islamique d’Al-Azhar, en Égypte, tient un discours de guerre. Cette prestigieuse institution a fait paraître une fatwa énonçant la nécessité pour la nation musulmane de posséder des armes nucléaires « , pour que les pays arabes puissent  » garder la tête haute et défendre leur honneur « . Qu’il s’agisse de la guerre, du terrorisme, de l’assassinat politique, de la femme, des juifs, des chrétiens, des images, de la science, de la sexualité, de l’argent, des droits de l’homme, l’auteur montre comment, à tous ces niveaux, le texte coranique est archaïsant, inégalitaire, prosélyte et violent. Des thèses qui confortent l’idée, selon Bernard Lewis, d’un échec de la modernité en islam et d’une doctrine du djihad, toutes voiles dehors, des premières razzias (au temps de l’Hégire) à l’éclipse contemporaine du panarabisme, auquel a succédé la figure du kamikaze, sorte d’avatar ultime du martyr.

 

Alors c’est vrai qu’il faut savoir jongler intellectuellement – mais pas moralement – lorsque l’on se remémore, d’une part, avec Delcambre, l’égorgement des entraîneuses d’un bar, à sept cents kilomètres d’Alger, en juillet 2001, par des islamistes et, d’autre part, avec Seddik, la découverte du fond hellénique de la langue arabe ou, avec Toelle et Zakharia, l’histoire  » féconde et complexe de la tradition grammaticale arabe au Xe siècle « , ou toute autre forme de circulation orale, de prose rythmée, de récits d’itinérance, de fables satiriques, soit tout ce qui fait le foisonnement de l’adab.

 

Il faut sans hésitation, comme nous y invitent ces auteurs, se lancer dans une investigation réformatrice de l’islam, faire la lumière sur ses zones d’ombre, déverrouiller les exégèses autoritaires qui piègent la lisibilité du texte et lutter contre l’inertie fondamentaliste qui oblige beaucoup de musulmans à assumer une schizophrénie impossible.

 

Notes :

 

(*) Source : http://www.humanite.fr/

 

(1) Gallimard, 2003.

 

(2) Éditions de l’Aube, 2002.

 

(3) Desclée de Brouwer, 2003.

 

(4) Flammarion, 2003.

 




Joyeuses fêtes !

19122007

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A ma famille de France et d’ailleurs,

A mes parents, mes soeurs et frères,

A mes beaux-parents, mes belles-soeurs et mes beaux-frères,

A ma femme qui, en mélangeant joie, amour et quiétude,  m’apporte joie de vivre et soutien pour avancer. 

A toi ma fille Safiya, celle qui me fait redécouvrir le sens de la fête et le goût des belles choses et des beaux-arts.

A toi mon petit Souléïmène qui en s’acharnant sur mes livres exprime son enthousiasme pour l’écrit, ton sourire innocent et pure me fait oublier les aléas de tous les jours.

A vous :

Abdelaziz, Abdelhak, Adil(s), Arnauld, Asma, Benoît, Chafik, Chantal, Farid, Fatima(s), François(s), Frank, Hussein, Idriss, Issam, Joël, Karima, Khales, Locman, Marie-Claude, Marie-Paule, Myriam(s), Mohamed(s), Nabil(s), Naïma, Najwa, Nordine(s), Rachid(s), Raouf, Tareq, Sabah, Salah, Samir, Zakaria,…

A vous chères lectrices et chers lecteurs,  

A vous mes collègues de travail,  

Permettez-moi en ce(s) jour(s) de fête(s) de vous souhaitez, à vous toutes et à vous tous, tout le bonheur et toute la joie!

Fraternellement, Mohamed 







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