Information

22052008

 

 

 

Le Coran

Texte arabe et traduction française par ordre chronologique selon l’Azhar avec renvoi aux variantes, aux abrogations et aux écrits juifs et chrétiens

 

par Sami Awad ALDEEB ABU-SAHLIEH, est désormais en vente sur Amazon.fr

 

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Bonne lecture !




Finitude de notre domaine – Par : Albert Jacquard

19052008

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Le premier à comprendre et à exprimer la mutation subie actuellement par l’humanité n’a été ni un responsable politique ni un homme de science, mais un poète. En 1945, dans Regards sur le monde actuel, Paul Valéry écrivait : « Le temps du monde fini commence. » Il est urgent de tirer les conséquences de ce consta : nous entrons dans une phase nouvelle de l’histoire des êtres humains.

Jusqu’il y a peu, il était possible de regarder comme pratiquement infini, quasi inépuisable, le domaine qui nous était accessible. Les cartes de la planète comportaient de grandes taches blanches désignées comme Terra incognita ; les biens qu’elle nous donnait étaient sans fin renouvelables ; chassés d’un territoire, il nous était possible d’en trouver un autre ailleurs. Désormais, nous n’avons plus d’ailleurs.

Quelques optimistes imaginent que nous pourrons échapper à cette finitude en allant nous installer sur une autre planète. Mais nous connaissons bien celles du système solaire, aucune ne pourrait abriter durablement l’humanité ; quant à celles qui gravitent autour d’autres étoiles, elles sont si éloignées que l’aller-retour d’un explorateur exigerait plusieurs siècles. La sagesse est d’admettre que nous sommes définitivement assignés à résidence sur la Terre. Il faut nous organiser en tenant compte des contraintes que cela nous impose. Certes, il sera possible de faire à nouveau quelques pas sur la Lune ou de parcourir Mars, mais il s’agira d’une exploration, non d’une conquête.

Ce constat n’est nullement une mauvaise nouvelle : il nous permet de définir avec lucidité les termes du contrat de mariage entre la Terre et l’humanité et de faire un projet réaliste sur la façon de vivre les uns avec les autres.

La Terre : elle est désormais bien connue ; nous en avons parcouru les moindres recoins, nous en avons reconstitué l’histoire, nous avons commencé l’inventaire de ses richesses.

L’humanité : ce terme ne désigne pas seulement les quelque 6 milliards d’individus actuellement vivants, mais la totalité des êtres humains passés, présents et surtout, ne les oublions pas, à venir. Cela représente, peut-on espérer, un effectif de plusieurs milliers de milliards d’individus (du moins dans l’hypothèse où sera évité le suicide collectif actuellement en préparation par les soins des Etats véritablement détenteurs d’armes de destruction massive, notamment nucléaires). Certes, les humains qui ne sont pas encore nés ne peuvent exprimer leur opinion, mais, si nous désirons réaliser une démocratie étendue dans la durée comme dans l’espace, il nous faut tenir compte de leurs besoins, les écouter malgré leur absence de parole.

Le nombre actuellement élevé des humains camoufle la fragilité de notre espèce. Durant la quasi-totalité de son histoire son effectif est resté très faible ; les pressions aveugles de l’environnement auraient pu la faire disparaître. Mais, contrairement à tout ce qui nous entoure, nous sommes capables de ne pas subir passivement notre sort. Récemment, il y a à peine plus de dix mille ans, nous avons su, en inventant l’agriculture, obtenir de la Terre plus de nourriture qu’elle ne nous en donnait spontanément. Notre effectif a pu grandir et dépasser, au début de l’ère chrétienne, deux ou trois cents millions d’humains. Il est resté durablement à ce niveau avant de connaître, au cours des derniers siècles, une augmentation si rapide que l’on a pu évoquer une explosion démographique.

Cette explosion, au cours de la seconde moitié du xxe siècle, pouvait paraître redoutable : elle correspondait à un doublement de notre effectif tous les quarante ans, un rythme qui ne pouvait évidemment être durable. Heureusement ce rythme vient de diminuer plus rapidement que ne l’avaient annoncé les démographes. Les prévisions actuelles évoquent une stabilisation avant la fin du xxie siècle, au niveau de neuf milliards d’humains. Le problème est donc clairement posé : comment rendre compatibles nos besoins et les apports de notre planète ?

La question est souvent présentée sous la forme : la Terre pourra-t-elle nourrir tant d’humains ? Il se trouve que la réponse est positive. Même en l’absence d’une nouvelle « révolution verte », la quantité de nourriture disponible sera suffisante. Certes de nombreux êtres humains aujourd’hui ont faim, mais cela est beaucoup plus un problème de répartition que de production.

En fait, les pénuries les plus menaçantes concernent non pas la nourriture, mais des biens que les économistes d’autrefois considéraient comme sans valeur, car inépuisables, l’air et l’eau. Le mode de vie occidental, en se généralisant, a fait apparaître la vulnérabilité du climat, dont ces deux biens dépendent ; loin d’être inépuisables, ils sont à la merci de la pollution que notre comportement étend comme un suaire autour de la planète.

Nous venons seulement de comprendre, en constatant l’évolution du climat, l’avertissement de Paul Valéry : les conséquences de nos actes dépassent ce que notre environnement peut supporter ; ces conséquences sont souvent irréversibles. Il est donc urgent que ces actes soient collectivement débattus et choisis. Cela est une évidence pour tous les biens que la Terre nous offre mais qu’elle n’est capable de nous offrir qu’une seule fois. Les détruire, c’est en priver définitivement nos descendants. Tout ce qui est non renouvelable devrait donc être considéré comme « patrimoine commun de l’humanité ».

Ce concept a été proposé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à propos des œuvres d’art. Les temples, les cathédrales, n’appartiennent pas vraiment à des individus ou à des collectivités, ils appartiennent à l’humanité. Nul n’a le droit de les détruire. Ce qui est accepté unanimement pour le monument bouddhique de Borobodur ou la cathédrale de Chartres, œuvres des humains, devrait l’être pour la forêt amazonienne ou pour tout gisement de pétrole, œuvres de la nature.

Il ne s’agit pas de nous interdire tout geste modifiant la planète, mais de ne passer à l’acte qu’après en avoir mesuré les conséquences et pris en considération les intérêts de tous, qu’ils soient vivants ou à naître. Comment mettre en place un lobby chargé de parler au nom de ceux qui ne peuvent s’exprimer faute d’être nés, mais qui n’en sont pas moins concernés ?

Heureusement, cette nécessité d’une gestion raisonnée, par l’humanité, de sa propriété de famille commence à être ressentie. De premières mesures ont été prises dans cette direction. L’Antarctique en est un exemple. L’affaire était pourtant mal partie. Sur les cartes, cette immense étendue était présentée comme un gâteau découpé en parts ; une douzaine de nations s’en disputaient la souveraineté, au motif qu’elles les avaient explorées. La raison l’a finalement emporté lorsque, en 1959, un accord international a été signé. Ce continent est désormais protégé ; tout ce qui pourrait perturber durablement les équilibres locaux est soumis à de sévères restrictions ; il est reconnu comme faisant partie du patrimoine commun. Rien n’empêche d’étendre peu à peu cette reconnaissance à tous les continents.

Plus difficile pour les humains que l’entente avec la planète sera leur entente les uns avec les autres. La première conséquence de la finitude de leur domaine est leur inévitable interdépendance. La prise en compte de cette finitude n’est pas seulement imposée par l’accroissement récent de notre effectif, mais surtout par les progrès fabuleux des moyens de communication. La durée des déplacements, qui se comptait en semaines ou en mois, se mesure désormais en heures ou en minutes ; les informations sont transmises instantanément : nous sommes les témoins visuels d’événements qui se produisent sur d’autres continents. Il n’est plus possible d’imaginer un quelconque splendide isolement. Les décisions de l’un, qu’il soit un individu, une collectivité ou une nation, ont nécessairement des conséquences, à plus ou moins long terme, pour tous les autres. Chacun a donc son mot à dire sur les décisions de tous.

Cette contrainte peut paraître lourde. En réalité elle est la clé de l’accès de chacun à un statut véritablement humain. Essayer d’y échapper serait renoncer à une richesse essentielle, notre « humanitude » non pas reçue de la nature, mais construite par nous.

« On ne naît pas homme, on le devient », dit Erasme. En effet, la nature nous apporte toutes les informations nécessaires pour construire un membre de l’espèce Homo sapiens ; mais une autre source est nécessaire pour accéder à la conscience d’être. Cette source non biologique ne peut être que la rencontre des autres humains. Celui dont nous parlons lorsque nous disons « Je » n’est pas le locuteur lui-même : il est une personne faite de tous les liens résultant de ses rencontres. Notre spécificité, la performance qui nous distingue radicalement des autres vivants, est la richesse de nos échanges. Isolés, nous sommes des primates ; les rencontres font de nous des humains.

L’interdépendance imposée par les limites de notre domaine crée des conditions favorables à la multiplication de ces rencontres ; elle est donc une chance, mais encore faut-il savoir en tirer parti. Or rencontrer est un art difficile ; cela s’apprend ; l’enseigner à tous est la tâche première de toute communauté.

Il se trouve que le modèle de société actuellement dominant, le modèle occidental, peut certes se prévaloir de succès magnifiques dans l’ordre de l’efficacité ; mais il a totalement échoué lorsqu’il s’agit de mettre les humains face à face. Il a en effet commis l’erreur de prendre pour moteur la compétition, c’est-à-dire la lutte de chacun contre tous.

Au long d’une aventure humaine, tout se joue lors des rencontres. Ramener celles-ci à un affrontement qui désignera un gagnant et un perdant, c’est perdre toute la richesse d’un échange qui pourrait être bénéfique à tous. C’est pourtant ce que notre société nous présente comme une nécessité. La place démesurée donnée par les médias aux événements insignifiants que sont les résultats sportifs est l’exemple extrême de cette déformation caricaturale. La vie de chacun, individu ou collectivité, est ainsi réduite à une succession de batailles, parfois gagnées, mais qui aboutissent à une guerre, d’avance perdue. Quel gâchis !

Il est urgent de remplacer le modèle de la compétition par celui de l’émulation, c’est-à-dire de la lutte contre soi avec l’aide des autres. Pour les Occidentaux, cela implique une révolution ; elle peut être non violente si elle est entreprise dès l’école.

Quelle chance : nous participons à un changement d’ère. Que nous le voulions ou non, l’humanité s’engage dans une voie nouvelle. Le choix de la direction ne peut être que collectif. Il faut donc mettre en place des structures de gouvernance planétaire dont l’ébauche est représentée par l’Organisation des Nations unies (ONU) et quelques organismes spécialisés, comme l’Unesco ou l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais, pour donner à cette organisation les pouvoirs rendus nécessaires par l’interdépendance des humains, il faudra opérer une transformation radicale de son mode de fonctionnement.

Cela nécessitera bien sûr un travail de longue haleine. Cependant il est possible de marquer rapidement, au moyen de mesures symboliques, la rupture nécessaire avec l’actuelle organisation. Pour commencer par le plus facile, cette rupture pourrait concerner la localisation de l’ONU. La presqu’île de Manhattan – symbole d’une culture de la compétition, d’une économie triomphante et d’une finance impitoyable – n’est certainement pas un lieu prédestiné pour abriter les rencontres où se manifesteront les angoisses et les espoirs de tous les peuples. A la recherche d’un emplacement plus conforme à ce rôle, nombreux seront les hommes dont le regard se portera bien loin de New York, bien loin de la nation actuellement la plus arrogante. Pourquoi pas vers une de ces collines où des hommes ont su exprimer, au cours des siècles, leur obsession du destin de la communauté humaine : ainsi Jérusalem.

Source :

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/05/JACQUARD/11175




Qui ne dit mot consent et se trahit…

11052008

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Qui ne dit mot consent et se trahit… mais qui veut la fin (et non la faim), veut les moyens (par tous nos grands médias disponibles)…

La fin est toujours comprise implicitement (en germe) dans les moyens que nous employons pour atteindre cette fin : Si vous choisissez le pain, vous n’aurez plus les armes mais vous n’aurez plus la faim, et vous atteindrez notre fin. Si vous choisissez les armes, vous n’aurez plus le pain et vous n’atteindrez jamais notre fin, mais vous aurez toujours plus faim…

Par Joël MOUYSSET,

Auteur du « message citoyen universel du 27 avril 2007 » intitulé : « Pour PACIFIER l’après – 6 mai 2007… », au bas de la rubrique « Info » de ce blog…

 

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N.B. : Il est également important de préciser pour la bonne et exacte compréhension du lecteur et de tout ce qui suit, que mon message portait ce sous-titre : DIFFUSION D’UN MESSAGE CITOYEN UNIVERSEL PAR TOUS MOYENS. Dois-je impérativement préciser ce que signifie ici « PAR TOUS MOYENS » ? Bien que je ne sois pas convaincu de cette nécessité, je vais tout de même le faire : « PAR TOUS MOYENS » signifie bien entendu ici, mais aussi PAR TOUS nos grands MOYENS médiatiques disponibles

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AVANT-PROPOS : Qui ne dit mot consent et se trahit…

Les mots ont un sens, mais pour combien de temps encore ?

Les mots ont un sens et c’est pour cela que j’ai commencé mon livre de psychologie et de philosophie politique – « Le désarmement des narcissismes » - par ces 3 premières phrases, dès l’année 2004 : « La confiance doit renaître. Elle ne le peut que si nous chargeons la politique de rassembler l’humanité et le courage nécessaires pour pacifier l’économie. Pacifier, c’est libérer mondialement le travail et ses sources d’initiatives individuelles et collectives aux services de la vie et de l’Amour. ».

Les mots ont un sens et cet article d’actualité qui vous est proposé ci-dessous est déjà riche en proverbes populaires. Vous allez pouvoir vous en rendre compte par vous-mêmes et il n’est donc pas utile d’en surajouter. Mes lecteurs et mes lectrices m’obligent cependant à rappeler ceci : « Qui ne dit mot consent ». Si, en effet, nous continuons – comme nous le faisons habituellement ici ou ailleurs – d’avaler des informations sans plus manifester, de bonne ou de mauvaise foi, la moindre de nos réactions négatives ou positives, ni la moindre de nos critiques positives ou négatives, ni même la plus simple de nos émotions authentiques ou inauthentiques, alors – et si nous ne sommes pas d’ores et déjà « morts » – nous devrions toutes et tous mourir comme des zombies pratiquement décérébrés comme l’a très bien vu, ci-dessus, le peintre Salvador Dalí (*1904 – †1989), bien avant que de devoir agoniser pitoyablement, un jour, de faim ou de soif, de froid ou de chaleur, de solitude ou de chagrin, de maladie, de vieillesse ou sous les coups que nous portera une violence nourrie par la haine et les armes qu’elle aura enserrées dans ses mains.

Tous ces mots ont un sens. Nous ne pouvons donc plus faire semblant de les ignorer. Une occasion s’offre à vous à la fin de cet article, celle de pouvoir vous exprimer librement, de faire vos « commentaires »… sans censures, et ici mieux que nulle part ailleurs dans l’ensemble de cet immense réseau mondial de communication que constitue internet. Alors agissons, réagissons, réveillons-nous, bougeons-nous, mobilisons-nous et surtout… exprimons-nous, au nom de cette humanité universelle qui nous appartient, à toutes et à tous, sans aucune exclusive… Car « qui ne dit mot consent », certes, mais dans l’écrasante majorité des cas de consciences qui s’imposent à nous aujourd’hui : Qui ne dit plus un « traître » mot, trahit autrui et se trahit d’abord lui-même…

DEPUIS 40 ANS (ET LE MOIS DE MAI 1968), TOUS NOS JOURNAUX TÉLÉVISÉS NOUS INFORMENT QUOTIDIENNEMENT DE CETTE VÉRITÉ IMMUABLE :

Qui veut la fin (et non la faim) veut les moyens (non-violents)…

Nous venons de « commémorer » le 6 mai 2008, le premier « anniversaire » de l’élection présidentielle française qui a eu lieu le 6 mai 2007, il y a exactement 1 an…

Cet « événement » a permis à qui vous savez d’être élu, avec plus de 53 % des suffrages, lors d’un scrutin qui a recueilli un taux de participation record avec près de 84 % des électeurs inscrits… Un an après, la « fièvre » politico-médiatique du printemps 2007 a heureusement et enfin fini par retomber (j’en profite d’ailleurs, au passage, pour faire remarquer que, avec cette chute de « fièvre » narcissique électorale, presque toute envie d’aller voter s’en est allée à la fin de cet hiver 2008, aux dernières élections municipales et cantonales françaises…).

Dès le 27 avril 2007, j’avais solennellement et instamment mis en garde « le peuple français, ainsi manipulé émotionnellement, par les briscards des propagandes de masse, dans les coulisses politiciennes où se tapissent les mercaticiens » et appelé à s’abstenir ou à « élire sans accorder sa confiance courtisée à grands frais, soit cet « homme brutal qui conçoit la politique comme une guerre », soit cette femme qui – bien qu’elle se dise laïque – professe la politique comme une religion ! ». Je persiste et je signe aujourd’hui, en maintenant qu’une société à ce point contaminée par cette « fièvre » des guéguerres électoralistes, comme vient d’en être frappé le peuple français pendant presque 1 an, reste tout à fait incapable de choisir souverainement son avenir. Une telle société demeure totalement inapte, dans de tels états seconds et fébriles (dont beaucoup frisent parfois l’hystérie voire la psychopathologie collective), à préserver ses intérêts vitaux et ceux de toutes ses propres générations futures…

Mais puisque maintenant, je le répète, cette « fièvre » est enfin en train de retomber (et que ce patient que nous formons toutes et tous collectivement, s’il ne va toujours pas fort, va donc très légèrement mieux), nous allons pouvoir retisser humblement les fils des dialogues et des échanges entre nous. Tous ces fils qui ont été violemment arrachés et sectionnés pendant 1 an, par mes « 73 premiers destinataires » de mon « message citoyen universel » du 27 avril 2007, c’est-à-dire par toute cette classe politico-médiatique française à laquelle je me suis adressé en premier lieu, pour bien vouloir informer démocratiquement et civiquement le peuple français appelé aux urnes…

En effet, il ne peut pas nous sembler inutile et encore moins illégitime d’esquisser un premier bilan de cette formidable « consécration » électorale du 6 mai 2007. Consécration qui – et il est très important de le rappeler – engage le peuple français pour encore 4 longues années… 4 longues années, au moins… car qui osera affirmer qu’une rallonge supplémentaire de 5 ans ne pourrait pas être accordée à ce même « champion des médias », sorti vainqueur du scrutin du 6 mai 2007 et très probable futur candidat, à l’une de ces prochaines élections présidentielles françaises, dès 2012 jusqu’en 2017 ou dès 2017 jusqu’en 2022 ? Les élections et les réélections répétées et quasi systématiques des présidents Georges Walker Bush, Vladimir Poutine ou Silvio Berlusconi démontrent que, même avec des bilans politiques parfaitement calamiteux dans absolument tous les domaines, l’actuel président français dit « du pouvoir d’achat » a d’excellentes chances d’être brillamment réélu en France, comme l’ont été tous ses alter ego et homologues aux Etats-Unis, en Russie et en Italie depuis près de 20 ans…

Alors quels bilans pouvons-nous et sommes-nous en droit (et surtout en devoir) de dresser (pour notre avenir et pour vos enfants) – nous, citoyens français – après un peu plus de 366 jours sous cette présidence ?

-1- En matière de politique intérieure ou nationale : Tout, absolument tout a été fait jusqu’à présent, pour favoriser davantage tous ceux qui étaient déjà les plus favorisés. Tout, absolument tout a été fait pour défavoriser davantage tous ceux qui étaient déjà les plus défavorisés. En bref, rien n’a été fait concrètement pour la défense du « pouvoir d’achat », alors que des émeutes de la faim ont commencé à éclater dans près de 40 pays du monde et notamment en Egypte, au Maroc, en Indonésie, en Haïti, au Burkina Faso et en Mauritanie… Et alors qu’aujourd’hui même 25 000 personnes seront mortes de faim quand nous aurons, vous et moi, moi terminé d’écrire et vous terminé de lire ces lignes, j’ai le devoir de rappeler, à tous les férus et à tous les autres « balèzes en histoire », que la très violente « Révolution » française de 1789 (qui a fait rouler tant de « têtes », dont beaucoup étaient pourtant bien voire trop pleines) a éclaté en France avec une famine chronique et provoquée, une fois de plus, par une hausse brutale et excessive du prix du pain… En bref, depuis 366 jours, puisque rien n’a été fait concrètement pour défendre le « pouvoir d’achat », rien n’a été fait pour la paix civile… Tout autre sujet est donc superflu.

-2- En matière de politique extérieure ou internationale : Tout, absolument tout a été fait jusqu’à présent par la France, pour armer davantage ou réarmer, entre autres, la Libye, le Qatar, le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, après avoir déjà réexporté d’innombrables matériels d’armement vers la Colombie, la Chine, Israël, le Pakistan, la Russie et le Tchad en 2006, d’après le propre rapport du ministère de la défense français, du 4 décembre 2007. Tout, absolument tout a été fait jusqu’à présent par la France (qui est le pays le plus nucléarisé au monde en matière d’énergies « civiles ») pour nucléariser à leurs tours ces 2 autres grandes « démocraties » que sont la Libye et la Chine et pour militariser davantage les « démocraties » du Tchad et de l’Afghanistan… En bref, rien, absolument rien n’a été fait par la France pour pacifier la Palestine, l’Afghanistan, l’Irak, la Colombie, le Tchad, le Tibet ou la Birmanie : Rien, absolument rien n’a été fait « Pour PACIFIER l’APRÈS – 6 MAI 2007… ».

-3- « Résultat », pour ceux qui rabâchent ce mot de « résultat » comme un tic verbal, pour faire plus « branché » sur la mondialisation économique actuelle, ou qui le « remâchent » comme un vieux chewing-gum sans saveur : jamais dans toute leur histoire récente (et depuis mai 1968) des Français n’ont été aussi déçus, inquiets, stressés, déprimés voire désespérés… un an après leurs grotesques, inutiles, honteuses et funestes « poussées de fièvres rouges, vertes, oranges, bleues et même « bleu-blanc-rouge » ! » des printemps et mois d’avril 2007.

En conclusion, « Qui veut la fin veut les moyens… », mais pas tout à fait dans le sens que l’on prête un peu trop facilement et beaucoup trop hâtivement à ce proverbe. Pour beaucoup, « qui veut la fin veut les moyens » signifie en effet que pour parvenir à un objectif, il faut bien accepter de s’en donner les moyens, ce sur quoi nous sommes tout à fait d’accord. D’ailleurs ne dit-on pas aussi, et là encore à très juste titre, que « l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » ? Mais on convient aussi, non moins allègrement, avec tout autant de légèreté, que « la fin justifie les moyens », ou autrement dit que : peu importe que ces moyens puissent être avilissants, immoraux ou violents, du moment que l’on peut atteindre sa fin, avec ses propres petits « objectifs » fussent-ils égoïstes et médiocres. Peu importe que ce monde soit fou, violent, totalement déshumanisant et bientôt irrespirable, puisque « On ne réussira jamais à changer le monde ! ». Peu m’importent les 25 000 qui vont mourir de faim aujourd’hui, puisque moi je n’ai aucune autre prétention que l’atteinte de mes propres petites fins, en continuant à pratiquer ma propre petite « politique de l’autruche », comme si de rien n’était… et en plus vous osez venir m’embêter avec toutes ces questions, alors que moi je vous répète que je n’y puis rien et que je n’y suis vraiment pour rien, alors : « Circulez, y’a plus rien à voir ! »…

Ce à quoi je réponds : … et « après nous le déluge » ?

Non ! La fin est toujours comprise implicitement et en germe dans les moyens que nous employons pour atteindre cette fin. Si vous continuez d’employer vos moyens violents ou si vous continuez également de me censurer, qui que vous soyez, même si vous ressentez une certaine forme d’impuissance vis-à-vis de toutes ces questions graves, même si vous avez le sentiment de ne détenir aucune parcelle d’influence, fût-elle infime, sur la politique et sur tous nos grands médias, vous n’atteindrez jamais aucune fin non-violente, c’est-à-dire la Paix à laquelle pourtant vous, moi, nous avons (et tous ceux qui nous sont chers ont) droit sans aucune exclusive. Si, en revanche, vous employez tous vos moyens non-violents, c’est-à-dire y compris tous vos et nos grands médias actuels qui sont à votre portée immédiate, mais dont je reste, moi, totalement exclu depuis 1 an, pour vous mettre au service de notre seule et même fin non-violente, qui Est cette Paix et cet Amour universel de tout humain, alors nous pacifierons très vite, très efficacement et tous ensemble, cet « APRÈS – 6 MAI 2007… ». Car si vous choisissez le pain, vous n’aurez plus les armes mais vous n’aurez plus la faim, et vous atteindrez notre fin. Si, en revanche, vous continuez ainsi, comme vous le faites, à légitimer les armes, ne fût-ce que par vos plus infimes omissions ou par vos silences qui peuvent être pervertis n’importe comment par n’importe qui, vous n’aurez plus le pain et vous n’atteindrez jamais notre fin, mais vous aurez toujours plus faim…

En attendant que vous fassiez votre choix (et si ce n’est pas pour vous, faites-le au moins pour vos enfants voire pour vos petits-enfants), moi, Joël MOUYSSET, citoyen français universel, n’ayant aucun autre moyen médiatique non-violent que celui que je viens d’employer pour tenter de vous informer de tout ce qui précède, et pour prévenir tous ces désastres totalement prévisibles mais évitables (si vous optez pour ce seul bon choix non-violent qui s’impose), je continue donc de refuser, pour un temps de sacrifice que j’accepte encore avec joie mais qui m’est déjà compté, de nous laisser mourir tous ensemble comme des idiots… ou des zombies…

Bien à vous,

Signé : Joël Mouysset.

 

 




Traduction française du Coran chronologique par Sami Aldeeb

9052008

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Les Juifs en Palestine – Par le Mahatma Gandhi

5052008

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Texte écrit le 26 novembre 1938

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier


J’ai reçu plusieurs lettres dans lesquelles on me demande d’exposer mes vues sur la question arabo-juive en Palestine et la persécution anti-juive en Allemagne. Ce n’est pas sans quelque hésitation que je me risque à offrir mes opinions sur cette question très délicate.

Toute ma sympathie est acquise aux Juifs. J’ai connu certains d’entre eux, d’une manière très intime, en Afrique du Sud, et certains d’entre eux sont devenus des amis pour la vie. Grâce à ces amis, j’ai pu mieux connaître la persécution à laquelle ils ont été soumis depuis la lointaine histoire. Ils ont été, en quelque sorte, les intouchables de la Chrétienté. La similarité entre le traitement que les Chrétiens leur ont infligé et celui que les Hindous infligent aux Intouchables est frappante. Un jugement de nature religieuse a été invoqué dans les deux cas pour justifier les traitements inhumains qui ont été infligés aux uns comme aux autres. A part les amitiés qu’il m’a été donné de nouer avec certains d’entre eux, ma sympathie pour les Juifs ressortit donc à des raisons de caractère universel.

 

Mais ma sympathie ne me rend pas sourd aux exigences de la justice. L’appel à un foyer national pour les Juifs ne me séduit guère. La légitimité en est recherchée dans la Bible et dans la ténacité dont les Juifs ont depuis tout temps fait preuve dans la formulation de leur attachement à un retour en Palestine. Pourquoi ne pourraient-ils pas, comme les autres peuples sur Terre, faire de cette contrée leur pays où naître et où gagner sa vie ? La Palestine appartient aux Arabes de la manière dont l’Angleterre appartient aux Anglais ou la France aux Français. Il serait injuste et inhumain d’imposer (une domination par) les Juifs aux Arabes. Ce qui se passe en Palestine, de nos jours, ne saurait être justifié au nom d’un quelconque code moral de conduite. Les mandats n’ont pas d’autre justification que la dernière guerre mondiale (la Première). Ce serait à n’en pas douter un crime contre l’humanité de contraindre ces Arabes si justement fiers à ce que la Palestine soit restituée aux Juifs en tant que leur foyer national, que ce soit partiellement, ou en totalité.

 

Une alternative bien plus noble serait d’insister sur un traitement équitable des Juifs où qu’ils soient nés et où qu’ils aient été élevés. Les Juifs nés en France sont Français dans l’exact sens où les Chrétiens nés en France le sont. Si les Juifs n’ont pas d’autre foyer national que la Palestine, vont-ils accepter l’idée de devoir être contraints à quitter les autres parties du monde où ils sont installés ? Ou bien voudront-ils une double patrie, où ils puissent demeurer selon leur bon plaisir ? La revendication d’un foyer national pour les Juifs ne fait qu’offrir sur un plateau une justification présentable à l’Allemagne qui expulse ses Juifs. Mais la persécution allemande des Juifs semble ne pas avoir de parallèle dans l’histoire. Les tyrans de jadis n’étaient jamais allés aussi loin dans leur folie que semble l’avoir fait Adolf Hitler. Et il continue à le faire avec un zèle religieux. N’est-il pas, en effet, en train de prôner une nouvelle religion faite d’un nationalisme militant et exclusif, au nom duquel toute inhumanité devient un acte d’humanité devant être récompensé, ici et maintenant. Le crime d’un jeune leader certes intrépide, mais non moins complètement dément, est en train d’être imposé à l’ensemble de son ethnie avec une férocité absolument incroyable. Si jamais une guerre pouvait être justifiée, au nom de l’humanité, et pour elle, une guerre contre l’Allemagne, destinée à prévenir la persécution délibérée d’une race humaine toute entière serait totalement justifiée. Mais je ne crois en aucune guerre. Discuter le pour et le contre d’une telle guerre est, par conséquent, complètement hors de propos pour moi.


Mais s’il ne peut être question d’une guerre contre l’Allemagne, même avec l’énormité du crime commis contre les Juifs, il ne saurait être question, non plus, d’une alliance avec ce pays. Comment une alliance pourrait-elle être conclue entre une nation qui revendique la défense de la justice et de la démocratie et une nation qui est l’ennemi déclaré de l’une comme de l’autre ? Ou bien, alors, peut-être l’Angleterre est-elle en train de glisser vers une dictature armée avec tout ce que cela comporte ?


L’Allemagne est en train de démontrer au monde entier comment la violence peut être utilisée efficacement lorsqu’elle n’est entravée par aucune hypocrisie ni aucune faiblesse se faisant passer pour de l’humanisme. Elle montre aussi à quel point sa violence est hideuse et terrible dans son horrible nudité.


Les Juifs peuvent-ils résister à cette persécution planifiée et éhontée ? Ont-ils un moyen de préserver leur dignité, et de ne pas tomber dans le désespoir et l’abandon d’eux-mêmes ? Je fais le pari que c’est possible. Nul être humain croyant en un Dieu vivant ne doit se sentir impuissant ou abandonné.

Jéhovah, le Dieu des Juifs, est un Dieu plus personnel que celui des Chrétiens, des Musulmans ou des Hindous, bien qu’il s’agisse, en fait, par essence, du Dieu commun à tous ces croyants, c’est leur Dieu unique, sans associé et échappant à toute description. Mais comme les Juifs attribuent à Dieu une personnalité et croient qu’Il commande chacun de leurs actes, ils ne devraient pas se sentir impuissants. Si j’étais juif et né en Allemagne, si j’y gagnais ma vie, je proclamerais que l’Allemagne est mon pays, autant qu’elle peut être le pays de l’aryen gentil le plus baraqué, et je le défierais de me tuer ou de m’enfermer dans sa forteresse ; je refuserais d’être expulsé ou soumis à un traitement discriminatoire. Et pour ce faire, je n’attendrais pas que mes coreligionnaires juifs viennent me rejoindre dans la résistance civile, mais j’aurais la certitude qu’à la fin du compte les autres seraient amenés à suivre mon exemple…


… Et maintenant, un mot aux Juifs de Palestine. Je suis absolument persuadé qu’ils se fourvoient. La Palestine biblique ne correspond à aucun territoire géographique. Elle est dans leurs coeurs. Mais s’ils doivent absolument considérer la Palestine de la géographie comme leur foyer national, c’est un péché inexpiable d’y pénétrer à l’ombre du canon britannique. Un acte de nature religieuse ne saurait être posé avec l’assistance des baïonnettes et des bombes. Ils ne peuvent s’installer en Palestine qu’en respect de la bonne volonté des Arabes. Ils devraient s’efforcer de se gagner le coeur des Arabes. C’est le même Dieu qui commande aux coeurs des Arabes et à ceux des Juifs… Ils trouveront le monde à leurs côtés dans leur aspiration religieuse. Il y a des centaines de manières de s’entendre avec les Arabes, pour peu qu’ils écartent résolument l’aide que leur apporte la baïonnette britannique. Telles que les choses se déroulent actuellement, ils sont co-responsables avec les Britanniques de la spoliation d’un peuple qui ne leur a jamais porté un quelconque tort.


Je ne défends pas les excès des Arabes. J’eusse aimé qu’ils eussent adopté la non-violence dans leur résistance à ce qu’ils considèrent à juste titre comme une agression inqualifiable contre leur pays. Mais si l’on se réfère aux lois généralement admises du bien et du mal, rien ne peut être dit contre la résistance des Arabes à une injustice massive.


Laissons les Juifs qui prétendent être le peuple élu en apporter la preuve par choix qu’ils feront de la non-violence afin de revendiquer une place sur cette terre. Tout pays est le leur, Palestine y comprise, non pas en conséquence d’une agression, mais en vertu d’un service altruiste envers leur prochain. Un ami juif m’a envoyé un livre intitulé « La contribution juive à la civilisation », écrit par un Cecil Roth. Ce livre énumère tout ce que les Juifs ont apporté à la littérature, aux arts, à la musique, au théâtre, à la science, à la médecine, à l’agriculture etc… de part le monde. Avec un tel héritage, les Juifs sont fondés à refuser d’être traités comme les déchets de l’Occident, d’être méprisés ou traités avec condescendance. Ils peuvent obtenir le respect et l’attention du monde en se montrant dignes d’avoir été choisis par Dieu, au lieu de tomber dans la déchéance des brutes oubliées de Dieu. Ils peuvent ajouter à leurs contributions, innombrables et inestimables, (à l’Humanité) celle, suprême, de l’action non-violente.

Notes :

Extrait de « Ma Non-Violence » par le Mahatma Gandhi, édité par Sailesh Kumar Bandopadhaya – Ahmedabad : Navajivan Publishing House – 1960

Source :

http://www.politiquedevie.net







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