Par : Mohamed LOUIZI
(Temps de lecture estimé à : 25 minutes)
Note de rappel :
Le vendredi 29 mai 2015, le Tribunal de police de Lille devra juger, sur le fond cette fois-ci, la plainte pour diffamation non-publique, déposée par la direction du « Collège-Lycée Averroès », à l’encontre du professeur de philosophie, Soufiane Zitouni.
La répétition outrancière de nombreux mensonges et contre-vérités de la part de la direction de l’UOIF, propriétaire et dirigeante de cet établissement d’enseignement privé musulman sous contrat d’association avec l’État, et le lynchage moral inadmissible qui a été réservé à ce professeur courageux, sur des réseaux sociaux et sur d’autres supports numériques et audiovisuels – avec la participation effective et étonnante du directeur de cet établissement et d’une professeur aussi – m’avaient convaincu, dès le mois de février, à la nécessité impérative d’engager une parole responsable, à découvert, sous forme de témoignages citoyens d’intérêt public, appuyant matériellement toutes les accusations formulées par ce professeur, et permettant ainsi à la Justice, aux responsables politiques, aux acteurs de l’Éducation Nationale, aux parents d’élèves, et à tout citoyen de se forger une opinion et d’éclairer un jugement.
Ainsi, le 11 févier, j’ai publié un premier article intitulé : «Amar LASFAR répond à Soufiane ZITOUNI : le déni ! » (à lire ici). Le 17 mars, j’ai envoyé mon témoignage « Collège-Lycée Averroès de l’UOIF : l’arbre qui cache le désert ! » – un CD-Rom contenant des preuves matérielles – au Premier Ministre, à quelques responsables gouvernementaux, au Recteur de l’Académie de Lille et à une vingtaine d’organes médiatiques français (en premier lieu la rédaction de Mediapart), par voie recommandée avec accusé de réception. Le 19 mars, j’ai rendu public ce témoignage et ses éléments de preuves matérielles (à lire ici) et le 1 avril, j’ai publié un article intitulé : « Averroès : un lycée demi-écrémé ? » (à lire ici).
Qu’est-ce qui reste encore à dire ? Le présent article ainsi que les trois suivants, qui seront publiés tous avant le procès, apporteront de nouveaux éléments et quelques révélations inédites très utiles. Mon objectif, depuis le début de cette histoire, est, et restera toujours, d’éclairer les méandres des cavées islamistes, prenant en otage le prénom d’une foi religieuse, la mienne et celles de millions de français, pour atteindre des visées politiques lointaines, en instrumentalisant grossièrement une partie non négligeable de l’enfance française.
Mes témoignages sont « pour » l’enfance et « contre » l’islamisme, et non pas contre le « Collège-Lycée Averroès ». A l’issue de ces quatre publications, mon engagement citoyen, vis-à-vis de cette affaire en particulier, serait relativement accompli. Quelque soit la décision de la Justice, mon combat contre l’islamisme sera davantage amplifié, avec la même rigueur intellectuelle. L’obscurantisme religieux déteste la lumière. Après le 29 mai 2015, j’allumerai les phares !
Hassan Al-Banna et la jeunesse (1/4)
A l’origine d’une obsession :
Hassan Al-Banna (1906 – 1949) était professeur des écoles primaires durant presque dix-neuf ans. En parallèle avec ses fonctions dans l’enseignement, il commença sa prédication et fonda la confrérie des « Frères Musulmans » en 1928. Il quitta le chemin des écoles en 1946. L’éducation des enfants et des jeunes le préoccupait singulièrement. Cette préoccupation était excessivement manifeste chez ses « frères » contemporains. Elle l’est toujours chez ses successeurs, en Égypte, dans les pays arabes et en Occident. S’adresser à ces tranches Lire la suite… »
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