Attentat de Manchester Arena : et si on parlait vrai ?
26052017Le temps que l’émotion retombe, bien des médias sont à l’affût du moindre détail, parfois insignifiant, pour saturer l’info en continu et surtout ne rien dire. Dernière trouvaille : le kamikaze libyen de Manchester Arena, Salman Abedi, aurait agi par « vengeance »[1], dit-on. Une autre manière, pour ces faiseurs d’opinion d’expliquer, pour ne pas dire de justifier, un geste abominable. Pis, entre les lignes, on est invité à considérer le terroriste comme étant une victime du ressentiment. Et ses victimes, comme étant ses bourreaux par similarité à d’autres. Le kamikaze n’aurait fait que se venger, par frustration, par injustice, au nom «d’un ami poignardé», disent certains, au nom des enfants palestiniens et syriens bombardés, disent d’autres. Il s’agit là d’un même schéma de fuite en arrière, visant à ne toujours pas nommer le mal et à justifier la terreur islamiste par le passionnel.
Pour se consoler, titre Le Point, Manchester trouve « du réconfort dans son patrimoine musical ». Dansons sur les cadavres, diraient les mauvaises langues. Chantons avec The Smiths « There is a light that nerver goes out » : « [il y a] une lumière [qui] ne s’éteint jamais »[2], même si le Cosmos dément cette affirmation joliment poétique. Car bien des étoiles, longtemps lumineuses et brillantes, se sont éteintes définitivement et sont absorbées par de géants trous noirs. A l’échelle des humains et Lire la suite… »
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