Procès Abou al-Qassam : plume contre quenelle.
25 11 2018Par Mohamed Louizi.
Dans la grande Histoire du droit français, le 15 novembre correspond au jour anniversaire de la promulgation, en 1887, de la loi sur la liberté des funérailles[1]. Dans ma petite histoire personnelle, cette date correspond désormais à ce jour de l’année 2018 où une Chambre civile (et non correctionnelle) au Tribunal de Grande Instance de Lille a décidé de condamner la liberté de ma plume au nom du peuple français, donnant ainsi raison à la requête de Soufiane Iquioussen qui, encore faut-il le rappeler, avait exécuté impunément une quenelle dans les salons du Sénat pour un Trophée que la représentation nationale venait de lui décerner. J’ose écrire : au commencement était la quenelle, et la quenelle était islamiste.
Certes, entre les deux dates, je ne vois aucune coïncidence même si les signes qu’elles évoquent, dans une sorte de dissonance caractérisée, peuvent chatouiller ma conscience tranquille presque acquise à la philosophie du Langage du Monde comme le développe Paulo Coelho dans l’Alchimiste. En effet, la liberté des funérailles a trait à la mort. La liberté d’expression célèbre la vie. Quand l’une organise la fermeture définitive de l’intervalle temporel d’une existence matérielle, l’autre ouvre un horizon sempiternel, prolongeant la vie par la force des mots au-delà même de toute matérialité physique. Quand l’une réduit l’animal en nous à sa composition organique basique, à sa finitude, l’autre élève l’humain en nous vers son émancipation, vers sa plénitude. Chez les islamistes, habitués à célébrer la mort sur les ruines des démocraties et des civilisations, il n’y a pas de place pour la liberté d’expression. Il n’y a pas de place pour la liberté tout court. L’attentat de Charlie Hebdo le rappelle tous les 7 janvier. Une autre date mémorable.
Incontestablement, les islamistes haïssent viscéralement, manifestement, la liberté d’expression. Sans cesse, ils la criminalisent. Ils l’interdisent. Ils l’intimident. Ils la harcèlent. Si les conditions leur permettent de l’assassiner, ils tirent à bout portant à la kalachnikov. Si des conjonctures les en dissuadent provisoirement, dans une stratégie d’enracinement à long terme sur un territoire hostile, ils se déchaînent dans les prétoires criant tantôt à «l’islamophobie», tantôt à la «diffamation». Leur plan d’action les incite à instrumentaliser le droit français pour abattre les libertés fondamentales. Cela porte un nom : le jihad des tribunaux. Souvent, ils sont chassés des prétoires par des juges impartiaux qui sanctuarisent la liberté d’expression et l’esprit de la République.
Mais il arrive parfois qu’ils obtiennent gain de cause, une décision favorable même si elle est en parfaite rupture, en parfaite contradiction, avec toutes les jurisprudences constantes depuis la promulgation de loi sur la liberté de la presse[2] du 29 juillet 1881. Quand une juridiction leur donne raison, ne serait-ce qu’une fois sur mille, la décision de justice, elle, telle une fatwa, devient un instrument redoutable à double visée : «abattre» publiquement l’ennemi déjà identifié et ciblé et dissuader par la même d’autres adversaires potentiels.
Petit à petit, un procès après l’autre, le silence se fait entendre. La peur s’installe dans les têtes. Le besoin de sécurité relègue la soif de liberté au rang secondaire. Un ministre peut dire alors sans gêne devant des journalistes : «la liberté d’expression ne peut s’exercer au détriment de la sécurité»[3], en oubliant au passage que lorsqu’on s’accommode de la censure, on cède plus que des territoires à tous les extrémismes, islamisme compris. Il ne faut pas être anarchiste pour penser que la censure ne peut avoir l’excuse de l’insécurité.
Ceci étant dit, revenons à cette affaire qui a commencé par un billet et des photos que j’avais postés sur ma page Facebook, en mars 2016. Intitulé «Les lionceaux du Tamkine», il expliquait brièvement comment des jeunes islamistes, recrutés durant les années 2000 par la nébuleuse associative des Frères musulmans en France (ex-UOIF), pour en faire à terme de loyaux «soldats» de l’entrisme islamiste dans les entrailles de l’Etat français, n’infiltrent pas uniquement des formations politiques et des syndicats, de gauche comme de droite. Il infiltre aussi des institutions républicaines telles que l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, l’Armée, la Police, la Justice, la Santé, ainsi que de nombreux établissements publics et privés, de nombreux conseils élus, en comptant sur de puissants relais médiatiques dont la naïveté initiale s’est mue avec le temps et les intérêts en complaisance idéologique assumée : l’islamistogauchisme pile à son heure de gloire.
Les exemples ne manquent pas. J’en ai cité quelques-uns parmi lesquels figurait l’islamiste Soufiane Iquioussen, et si vous voulez Abou[4] al-Qassam, que je connais par ailleurs, y compris sa famille, depuis mes années UOIF. Quarante-huit heures plus tard, j’ai assisté à la conférence «Genèse du jihad français» que Gilles Kepel avait donné dans le cadre du think-tank «Renaissance» de la maire socialiste de Lille, Martine Aubry. Sans préméditation, je me suis retrouvé assis juste derrière l’eurodéputé Gilles Pargneaux, ce socialiste qui a accompli récemment sa migration presque sans bruit mais somme toute logique vers les terres électorales supposément fertiles de La République En Marche[5] en vue d’être, si Macron le veut, à la tête d’une liste européenne chez les Ch’timis.
Toutefois, Gilles Pargneaux demeure l’un des principaux artisans de la gloire éphémère de cet islamistogauchisme en perte de vitesse, pour avoir favorisé l’implantation du clan des Iquioussen père et fils dans le Denaisis, à l’ombre de nombreux maires de petites communes comme à Lourches, en plus d’être en première loge auprès de la maire de Denain, Anne-Lise Dufour Tonini. Normal, dira-t-on, quand on sait que la relation du désormais «marcheur» Gilles Pargneaux avec ce clan protégé est davantage matrimoniale que simplement amicale. «Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.», disait très justement Blaise Pascal dans ses Pensées.
Je me souviens d’avoir pris la parole ce soir-là pour évoquer deux points : premièrement, l’impact et l’horizon de la déstabilisation du Moyen-Orient (l’Irak et la Syrie) ainsi que du Maghreb et du Sahel sur la paix en Europe et en France. Et deuxièmement, le rôle que jouait la Suisse, ce pays non membre de l’Union Européenne mais au cœur de l’Europe, que les islamistes depuis les années 60 considèrent, et jusqu’à une date très récente, comme une plate-forme financière tournante vitale pour leur projet de conquête de l’Occident. En marge de cette conférence, au moins deux socialistes se sont présentés à moi pour contester mon propos facebookien de l’avant-veille. Preuve que mes écrits les intéressaient. Mon propos ainsi que les photos ont pu secouer la branche socialiste du Nord mais pas que. Indéniablement.
En face, il y avait donc l’islamiste Soufiane Iquioussen, Abou al-Qassam, avec qui j’ai engagé un échange plutôt cordial même si … Et il y a avait aussi un certain Yohann Senez[6] qui, très virulent, m’avait menacé d’une plainte en diffamation, sur un ton autoritaire rappelant celui d’Alexandre Benalla, alors que ce billet ne le concernait pas à titre personnel et qu’il n’est pas sans savoir qu’en France, il y a une règle juridique, un adage qui stipule : «En France, nul ne peut plaider par procureur.» Force est de constater que contrairement à Alexandre Benalla, Yohann Senez, lui, est toujours directeur de cabinet de la maire de Denain alors que depuis juin 2016, il est «mis en examen pour complicité «d’incendie volontaire commis en raison de la race, l’ethnie, la nation, la religion de la victime»»[7]. Un incendie criminel qui a ciblé volontairement «un commerce tenu par une personne de nationalité roumaine»[8]. Comme si l’on envisageait de faire porter le chapeau de cet acte crapuleux au Front National de l’époque, à des fins purement électoralistes, mais la ficelle était trop grosse cette fois-ci.
On attend toujours la tenue de ce procès. Le temps de l’enquête semble curieusement très long. D’ailleurs, ce procès va-t-il avoir lieu ? Va-t-on connaître enfin le rôle exact des divers protagonistes, y compris celui de la maire de Denain qui «a été entendue comme témoin par la police judiciaire»[9] ? C’est vrai, si Yohann Senez s’appelait Mohamed Louizi, on aurait observé une célérité judiciaire qui trouverait toute sa place dans le Guinness World Records Book !
En route vers chez moi, j’avais décidé de supprimer le post, non parce qu’il serait «diffamatoire» mais parce qu’il me paraissait, suite à cet échange un peu musclé, un poil insuffisant pour faire une belle démonstration de la façon dont l’islamisme, copains comme cochons avec un certain gauchisme affairiste, gangrène tous ces «territoires perdus de la République» comme dans le bassin minier du Nord. Il fallait donc sortir l’artillerie lourde et reformuler mon constat factuel, mettre en ligne d’autres preuves matérielles, d’autres témoignages de personnes courageuses comme Ali Janan, Rachid Sahri et d’autres qui préfèrent rester dans l’anonymat, dans une enquête de terrain en bonne et due forme, avec l’espoir de faire entendre toutes ces voix qui ne cessent d’alerter en vain.
Chaque républicain, de gauche comme de droite, fut appelé directement ou indirectement à assumer ses responsabilités et à agir en conséquence. Car l’islamisme n’est pas une option politique d’avenir. C’est un cancer à éradiquer avant que ce ne soit trop tard, comme l’explique très justement ce récent article «L’autonomisation de la confrérie [des Frères musulmans] en Occident»[10] que j’invite à lire.
Deux mois plus tard, j’avais publié : «De quoi la quenelle au Sénat est-elle le nom?», à la fois sur mon blog personnel, «Ecrire sans censures !»[11], sur ma page Facebook et aussi sur le site Ikhwan Info[12] de l’Observatoire de l’islam politique et des Frères musulmans que dirige la politologue Fiammetta Venner, auteure de : OPA sur l’islam de France, les ambitions de l’UOIF[13] (Calmann-Lévy – 2005). Dans le Denaisis, cet article a eu l’effet d’une «bombe à déflagration». Des citoyens lambda l’ont imprimé et diffusé à leurs frais par dizaines d’exemplaires autour d’eux. D’autres l’ont partagé sur les réseaux sociaux.
Contrairement à la rédaction denaisienne de La Voix du Nord, très proche de la mairie socialiste, un hebdomadaire local, L’Observateur du Valenciennois, lui avait consacré quelques articles mais leur auteur fut empêché par la suite lorsque sa direction a décidé de sa réaffectation au service « Sport » pour commenter les matchs de Ligue 2 de Valenciennes Football Club. Il faisait très bien son travail de journaliste. On a décidé de le promouvoir. Dans la presse nationale, c’est le site Le Point qui décida, quelques semaines plus tard, de s’en saisir titrant : «Le luxueux trains de vie de certains représentants de l’islam de France»[14], signé Ian Hamel.
Cette enquête ne fit l’objet d’aucune poursuite judiciaire. Ses effets secondaires se firent sentir dans les urnes même si cela n’a jamais été son intention. Le jeu perfide d’une certaine pratique du socialisme de gouvernance fut sanctionné massivement lors des présidentielles et des législatives de 2017. Anne-Lise Dufour perdit son siège de députée. L’onde de choc provoquée pourrait encore produire d’autres transitions brutales à l’horizon des municipales de 2020, tant les questions démocratiques légitimes posées par cet article demeurent presque occultées. Les citoyens de Denain ont compris et ils le font savoir.
Côté service public de l’audiovisuel, si on s’attendait à ce qu’il braque ses puissants spotlights pour éclairer les méandres de tous ces liens dangereux entre des élus et des islamistes à Denain, on est plutôt resté sur sa faim. Pis, un an plus tard, France 2 qui avait déjà rendu un service inestimable au clan Iquioussen, a récidivé en mettant, une nouvelle fois, au service des intérêts de ce même clan ses spotlights maintenus allumés grâce à l’argent du contribuable et à la redevance audiovisuelle. Ayant reçu d’autres témoignages factuels et d’autres nouveaux éléments incontestables sur des pratiques douteuses dans la gestion de l’association Convergences Plurielles qui gérait le feu «Garage Solidaire du Hainaut», j’ai décidé de reprendre ma plume. Le 15 mars 2017, j’ai publié sur mon blog un nouvel article : «La promotion de l’islamiste Iquioussen: France 2 récidive»[15], comme suite et prolongement de l’enquête initiale.
Ce qui devait arriver arriva. Jacques Parent[16]-[17], ex-maire socialiste de Merville, ex-conseiller général au Département du Nord chargé de l’économie sociale et solidaire, et surtout conseillant l’islamiste Soufiane Iquioussen via sa société «Inédit Conseils», m’assigna dès le 29 mars 2017 devant la 6ème Chambre correctionnelle du TGI de Lille. Côté Soufiane Iquioussen, son avocat a pris le temps car je n’ai reçu l’assignation par voie d’huissier, pour comparaître devant une chambre civile (et non correctionnelle), que le mercredi 14 juin 2017, presque trois mois, jour pour jour, après la publication de l’article incriminé. A un jour près, il y aurait eu prescription.
Le jour de l’audience, Jacques Parent n’a pas convaincu les juges qui ont décidé de me relaxer et de débouter l’ex-maire socialiste de Merville qui n’a pas fait appel. S’ouvre ensuite la procédure de l’affaire Iquioussen. Dans un premier temps, mon avocat a saisi le juge de la mise en état (JME), chargé de veiller au bon déroulement loyal du procès civil[18]. Il lui a adressé des conclusions détaillées et très techniques, solidement justifiées, précisant les raisons flagrantes de la nullité de l’assignation. Ces raisons sont au moins identiques, si ce n’est plus, à celles qui ont permis aux magistrats de me relaxer face à Jacques Parent. Le JME a rejeté en bloc ces arguments juridiques. Il fallait donc conclure au fond. L’audience a eu lieu le jeudi 20 septembre 2018. Empêché par mon travail dans l’ingénierie électrique, je n’ai pas assisté à l’audience. Mon avocat a porté ma voix. La présidence de l’audience a laissé dix minutes à chaque partie pour plaider tout en rappelant que la procédure étant écrite, l’oralité ne comptait pas. Ma présence et celle de mes témoins n’étaient vraiment pas nécessaires.
Aujourd’hui, je ne peux que constater que ces deux attaques coordonnées incriminant le même article, la première au pénal, la seconde au civil, ont conduit à deux décisions judiciaires diamétralement opposées : l’une, préservant la liberté d’expression au nom du peuple français, l’autre, l’incriminant également au nom du peuple français. Le Tribunal a rendu son jugement[29] – téléchargeable en annexes ci-après – le jeudi 15 novembre 2018, accédant ainsi à la demande de l’islamiste Iquioussen et y répondant favorablement. Elle m’a condamné à payer à Abou al-Qassam «la somme de 800 Euros à titre de dommages et intérêts, en réparation du préjudice moral subi par ce dernier»[20] et «la somme de 1500 Euros sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile»[21].
J’ai été condamné en dépit de toutes les preuves matérielles qui constituent une base factuelle solide, accréditent mon propos et justifient, au passage, ma bonne foi et mon attachement viscéral aux règles de base de la déontologie journalistique, alors même que je ne suis pas journaliste, mais ingénieur de métier, essayiste au titre de mon engagement citoyen au service de valeurs humanistes et républicaines m’exprimant à travers mon blog et aussi à travers mes essais et autres contributions écrites et audiovisuelles. Ces preuves, mon avocat les a transmises à la justice en appui de ses conclusions au fond, conformément aux dispositifs de la loi du 29 juillet 1881 et aux diverses jurisprudences et décisions, protégeant et sanctuarisant la liberté d’expression, rappelées constamment par la Cour de cassation et par la Cour européenne des droits de l’Homme.
Ce jugement de rupture, qui réjouit déjà des islamistes de France et de Navarre et des socialistes du Nord, soulève, tel qu’il est rédigé et motivé, maintes questions d’abord d’ordre juridique mais pas que. Quand je l’ai lu très attentivement et à plusieurs reprises, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que, de toute façon, la messe aurait été dite presque le jour même où fut rejetée la nullité de l’assignation.
Sans réserve, ce jugement mérite d’être réexaminé à la lumière du seul droit de la presse, notamment la loi du 29 juillet 1881, ses dispositifs et ses jurisprudences constantes. D’abord par la Cour d’Appel de Douai, auprès de laquelle j’ai décidé de faire appel, et ensuite, si nécessaire, par la Cour de cassation. La «condamnation» de cet article est désormais suspensive. Elle ne deviendra définitive qu’au terme, et uniquement au terme, de l’épuisement de toutes les voies de recours que permet l’Etat de droit. En bon citoyen, je me soumettrai à la décision définitive de la justice lorsque tous ces recours possibles auront été explorés.
D’ici là, mon avocat, Richard Malka, manifestant comme à son habitude une particulière sérénité, ne manquera pas de souligner, le cas échéant, toutes les anomalies juridiques accumulées que ce jugement révèle presque à chaque paragraphe. Sans faire le ventriloque, je l’entends déjà demander à la Cour de mesurer l’impact historique de ce jugement infondé, un peu comme lorsque Raphaël, l’avocat d’Oscar Rimah dans Tyrannie (Grasset – 2018), attirait l’attention de la cour sur le «jugement de la postérité»[22] car, en vérité, «seul le symbole restera et l’on retiendra, prévenait-il magistrats et jurés, que vous avez enterré l’espoir d’un peuple au profit de son malheur et sa liberté au profit de son esclavage»[23]. Va-t-on un jour dire en soupirant : «il y avait un pays, le nôtre, qui était une idée, et que ce pays à renoncer à le rester en oubliant la portée de ses jugements»[24] ?
Me concernant, je me limite à interroger le sens des appréciations subjectives et de tous les jugements de valeur qui transparaissent ici où là, sur et entre les lignes. Il est évident que je ne mets aucunement en cause le dévouement du Tribunal pour dire la loi. Cela va de soi. Le respect de l’institution judiciaire est une valeur démocratique qui m’est très chère. Cependant, je me réserve le droit d’en interroger librement le sens et les fondements, dans le respect, d’autant plus que des faits antérieurs impliquant, en partie, d’autres jugements de Madame la juge Déborah Bohée, ne peuvent que me conforter dans ma décision de faire appel.
Au moment d’écrire ces lignes, je ne sais ni pourquoi je suis «condamné» ni sur quelle base juridique. Le néophyte en matière de droit que je suis – même si je suis à mon sixième procès subissant l’acharnement du jihad judiciaire – est forcé de constater que la démonstration est assurément à charge. Comment pourrais-je ne pas l’être alors que le Tribunal rejette toute la base factuelle, composée des dizaines de preuves matérielles qui accréditent chaque information révélée dans mon article ? A partir de quel seuil quantitatif cette base serait-elle devenue crédible aux yeux de la chambre civile ? Fallait-il communiquer à la justice quarante preuves au lieu de trente ? Aurais-je dû livrer les vraies identités de mes sources, alors que la loi protège les sources pour éviter qu’elles ne subissent les pressions et les intimidations de l’entourage islamiste d’Abou al-Qassam ? Je ne le ferai jamais sans leur consentement.
Pis, alors qu’une preuve audio, entre autres, et éminemment évidente, démontrait que l’islamiste Iquioussen, dirigeant à l’époque le «Garage Solidaire du Hainaut», proposait illégalement, ostensiblement, la vente d’au moins une voiture d’occasion sur le site « www.leboncoin.fr » à n’importe quel acheteur potentiel, même si ce dernier ne répondait à aucun critère social comme l’exige clairement l’agrément préfectoral, le jugement relativise ce manquement caractérisé en ces termes : «La vente d’un unique véhicule via le Bon Coin ne justifie pas non plus les imputations suivantes…» (sic). Un tribunal, censé être gardien de la loi, peut-il dire et écrire cela ? Sinon, à partir de combien de voitures vendues illégalement de cette manière, les interrogations d’intérêt général exprimées dans mon article seraient-elles justifiées ? Une voiture vendue illégalement, en dehors du strict cadre légal défini par l’agrément préfectoral accordé sous conditions à cette « ex- » association d’insertion, est une de trop.
Espérons que l’enquête en cours, ouverte par le parquet de Valenciennes, confiée aux militaires de la Gendarmerie nationale, aille jusqu’au bout, n’épargne aucune partie prenante et puisse répondre à toutes ces interrogations pour éclairer le contribuable français sur l’usage de l’argent public investi jusqu’à très récemment, en ces temps durs de ras-le-bol fiscal, dans cette aventure islamiste. Lors de sa récente garde à vue, comme on pourrait l’imaginer, Soufiane Iquioussen ne pouvait pas ne pas répondre à ces interrogations surtout lorsque l’on sait, de sources sûres, que les témoignages accusateurs s’accumulent et concordent.
Toutefois, une question demeure mère de toutes les autres: comment le «Garage solidaire du Hainaut» a-t-il pu faire faillite, contrairement à tous les autres garages solidaires de France et de Navarre, alors qu’il était subventionné à hauteur de 70 à 80% par les deniers publics en raison de son statut d’ «association d’insertion» et non d’ «entreprise d’insertion» ? Car, en date du 22 novembre 2017, le tribunal de commerce de Valenciennes a prononcé la liquidation judiciaire de l’association Convergences Plurielles qui gérait ce garage[25]. L’acte précise que la date retenue pour la cessation de paiement est le 1er janvier 2017. Mon article incriminé date, lui, du 15 mars 2017 ! Comme si on cherchait un bouc-émissaire pour justifier cette déconfiture qui coûte cher. Le jugement de la chambre civil de Lille n’a pas tenu compte de cette réalité évidente que met en perspective l’autre jugement du tribunal de commerce de Valenciennes.
Force est de constater que l’on a minimisé l’intérêt de ma base factuelle comme pour en discréditer la pertinence. Comme pour sauver le «soldat» Abou al-Qassam. On n’a pas condamné un ou plusieurs mots, bien définis et bien délimités par des guillemets. On n’a pas condamné non plus une ou plusieurs expressions, bien définies et bien délimitées par des guillemets. Non ! On a condamné pêle-mêle, en vrac, cinq paragraphes entiers, plus de cinquante lignes, plus de vingt phrases et plus de six cent cinquante mots, à tel point que je suis incapable de savoir quel(s) serai(en)t exactement le (ou les) propos «diffamatoire(s)». Un comble.
Parmi les propos condamnés par le Tribunal, on trouve par exemple celui-ci, je me cite: « Les «mauvaises» langues diraient que cette histoire est terriblement floue. «Et quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup» comme le dit pertinemment Martine Aubry.» – Loup y es-tu ? – Je rase ma barbe. En préambule de sa colbertade, «Le loup et l’agneau», Jean de La Fontaine écrivait: «La raison du plus fort est toujours la meilleure.»[26] L’agneau s’est vu accusé injustement de troubler le breuvage par «un loup à jeun qui cherchait aventure»[27], sitôt condamné, «le loup l’emporte, et puis le mange, sans autre forme de procès.»[28] C’est l’impression que j’éprouve, moi qui crois dur comme fer en l’indépendance et en l’impartialité de la justice.
Puis-je parler de dénigrement quand je lis ce passage essentialisant et jugeant le sens de ma démarche citoyenne, je cite: «Puis, Mohamed LOUIZI explique que ses propos s’inscrivent dans le cadre d’une démarche personnelle qu’il menait depuis plusieurs années à la date de la publication de l’article litigieux […] Il ne verse aux débats que très peu d’éléments relatifs à cet investissement qu’il se contente, pour l’essentiel, de décrire dans le cadre de ses écritures. » Et le jugement de rajouter: «Néanmoins, la réalité de cette démarche n’est pas contestée par le demandeur [Soufiane Iquioussen].» Il ne manquerait plus que ça ! De quel droit cette chambre civile de Lille se permet-elle de porter ce jugement de valeur sévère sur le sens de ma démarche citoyenne ? Comment peut-elle se permettre d’essentialiser, à ce point, mes écrits avec cette sentence hallucinante qui n’est ni à dire ni à redire ? Bascule-t-on vers une justice des idées ?
Pour mieux comprendre le sens de ma démarche citoyenne d’intérêt public, j’invite cette chambre civile qui me « condamne » dans le dénigrement à lire le dernier ouvrage d’Hubert Védrine, pour ne citer que lui. Ce socialiste qui a occupé des postes clefs au plus haut sommet de l’Etat, d’abord comme porte-parole de la présidence de la République sous François Mitterrand, de 1988 à 1991, ensuite comme secrétaire général de l’Elysée, de 1991 à 1995, et enfin comme ministre des Affaires étrangères, au sein du gouvernement Jospin, de 1997 à 2002, a écrit dans son essai Comptes à rebours : 2013-2018 [29] (Fayard – 2018):
«Et pour en finir, il faut ajouter la crainte des responsables politiques, depuis plus de dix ans, de mettre le feu aux poudres dans les banlieues en appelant les choses par leur nom : le terrorisme islamiste, et en s’opposant frontalement à l’islamisation et à la salafisation par le bas (les provocations à l’école, à l’hôpital, au travail, dans les lieux publics, etc.) comme cela devrait être fait. Cet ensemble de dénis qui nous a fait abandonner lâchement les musulmans réformateurs modernistes et démocrates se battant en première ligne a dû reculer sous l’effet du terrorisme islamiste. Il n’a pas entièrement disparu des esprits, mais il devrait permettre de mieux travailler, ici en Europe, à l’alliance des musulmans modérés et des démocrates contre l’extrémisme islamiste si les musulmans en Europe prennent leurs responsabilités.»[30]
Pour donner un exemple vivant de ces «musulmans modérés»[31], selon Hubert Védrine, il recommande dans la note annexée à ce passage de, je cite: «Lire par exemple «Libérer l’islam de l’islamisme»[32] de Mohamed Louizi, Fondation pour l’innovation politique, janvier 2018»[33]. C’est ça le sens de ma démarche, simplement. Au lieu d’aller dans le sens de l’Histoire et de rappeler à l’islamisme conquérant ce que sont la République, son identité laïque et ses libertés fondamentales, ce jugement renforce au contraire le déni et sert, in fine, la lâcheté de l’inaction politique face au danger islamiste qui gangrène tant de territoires alors que le compte à rebours s’affole déjà.
On s’attendait, dans de telles circonstances marquées par l’instrumentalisation de la justice par la nébuleuse des Frères musulmans pour servir la cause de l’islamisation par étapes et par étages, par le haut et par le bas, que la justice adopte au moins l’attitude de Zadig qui «fit sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois.»[34], et qui «quand il jugeait une affaire, ce n’était pas lui qui jugeait, c’était la loi.»[35] Hélas, l’enseignement de Zoroastre rappelé par Voltaire reste, dans ce cas précis comme dans d’autres, lettre morte. «Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent.»[36], écrivait Voltaire. La première chambre civile lilloise en a décidé autrement à mes dépens. Je ne puis que le déplorer.
Toujours est-il que je ne puis cacher ma petite satisfaction quand je constate que cette chambre n’a pas jugé «diffamatoire» mon usage du qualificatif «islamiste», comme le demandait d’ailleurs Soufiane Iquioussen dans sa plainte initiale. Ainsi, la question démocratique du financement par l’argent du contribuable, non sans l’aide d’hommes et de femmes politiques, du dumping islamiste sur la misère économique et sociale au-dessus des mines de charbons du Denaisis, rappelant celle décrite dans Germinal par Emile Zola à plus d’un siècle d’écart, se voit légitimée par ce jugement.
Par ailleurs, le «journaliste» Lakhdar Belaïd de La Voix du Nord dont la plume est pour le moins loin d’être hostile aux islamistes de l’ex-UOIF, peut toujours continuer à présenter Soufiane Iquioussen comme un «acteur de l’économie solidaire»[37] et comme le «responsable du Garage solidaire du Hainaut… une structure destinée aux plus modestes»[38], dit-il. Il lui a échappé, peut-être, que cette structure n’existe plus depuis plus d’un an[39] ! Il ne lui serait d’autant moins difficile de mettre à jour ces connaissances que c’est La Voix du Nord, elle-même, qui en a assuré l’annonce, à sa façon, ici[40] et là[41].
Aussi, si l’islamiste tente de rebondir à nouveau, ce n’est certainement pas grâce à son supposé « génie » entrepreneurial mais plutôt grâce à la maire Anne-Lise Dufour Tonini qui lui a offert, je ne sais sur la base de quelle qualification, le poste de chargé de mission au CCAS de Denain depuis le 1er octobre 2017. Une nomination qui n’a pas plu aux électeurs de la commune. La Voix du Nord a titré «Denain: Soufiane Iquioussen chargé de piloter la refonte de l’action sociale au CCAS»[42]. Ou comment récompenser celui qui a conduit le «Garage solidaire du Hainaut» vers sa faillite pour le moins étonnante. C’est une autre façon d’exceller dans l’art du management de l’échec programmé, aux frais de la République bien sûr …
Reste un dernier point, le «journaliste» Lakhdar Belaïd tente de réhabiliter l’islamiste Iquioussen en avançant l’idée selon laquelle le fils ne serait «pas héritier des positions très discutées de son père: Hassan Iquioussen, prédicateur longtemps controversé.»[43] Soit. Que son honneur puisse me permettre de lui faire constater deux faits. L’un, mineur, et l’autre, majeur. Si le fils ne pouvait être tributaire, en principe, de l’idéologie islamiste fascisante de son père, sa double-action ostensiblement affichée, y compris dans les colonnes de la Voix du Nord, comme porte-parole de nombreuses mosquées fréristes[44]-[45] et en même temps militant socialiste, affaiblit sa démonstration.
Les choses se compliquent davantage quand on prend acte d’un autre fait majeur. En effet, si l’on devait relativiser la responsabilité du fils Iquioussen, mystifié à son insu depuis le berceau par la rhétorique islamiste pro-palestinienne et antijuifs que son père a semée dans les têtes de tout un pan de la jeunesse des banlieues, des années durant, au vu et au su des autorités, il n’est pas possible de trouver la moindre excuse à Soufiane Iquioussen qui, devenu papa, a donné en 2010 le prénom «Al-Qassam» (القسام) à son aîné et, en 2012, le prénom «Filistine» (فلسطين) à sa cadette. Filistine n’est autre que la phonétique arabe du mot Palestine.
Quant au prénom al-Qassam, il renvoie sans équivoque à la mémoire du jihadiste syrien, Izz al-Dîn al-Qassam[46] (1882-1935), qui visait l’établissement d’un califat islamique sur les terres de Canaan. Al-Qassam est aussi le nom que le groupe frériste et terroriste palestinien, le Hamas[47], avait choisi pour désigner sa branche jihadiste paramilitaire : les Brigades al-Qassam[48], créées en 1992. Que l’on ne me reproche pas de m’attaquer à la sphère privée d’un militant islamiste notoire, tout simplement parce que l’islamisme dans son ADN, dans sa nature essentielle, en tant qu’idéologie totalitaire, ne fait aucun distinguo entre le domaine public et la sphère privée. Certes, il vise la gouvernance politique là où il s’implante durablement, mais il dicte, en même temps, à ses inféodés la façon de se tenir droitement dans les toilettes pour éviter les flammes de l’Enfer. La foi, qui est une affaire privée, ils ne font qu’imposer à coup de pressions les manifestations de son récit politique dans le domaine public.
Toutefois, une seule raison supplante toutes les autres : le droit de l’enfant au respect[49], comme l’explique le grand médecin pédiatre Janusz Korczak[50] (1878-1942) dans son vibrant manifeste de 1928. La justice française qui interdit bien des prénoms[51]-[52] jugés «contraire à l’intérêt de l’enfant» comme le prénom «Mohamed Nizar Merah»[53], par exemple qui rappelle celui du terroriste de Toulouse, devrait peut-être se saisir de ce cas précis au moment où le Défenseur des droits, Jacques Toubon, «veut une loi pour interdire la fessée»[54]. Car il n’est pas admissible en 2018 de consentir à condamner des enfants en bas âge à porter à vie des prénoms symboliques et non innocents, teintés de l’idéologie islamiste de leur père, qu’ils n’ont pas choisie. N’est-il pas traumatisant pour un enfant, encore plus que l’effet des fessées, d’assumer un prénom idéologique, lourdement chargé de jihadisme antijuif et taché de sang de tous ces attentats suicides perpétrés par les «Brigades al- Qassam»[55]-[56]-[57] sur le sol israélien ?
En 2010, l’islamiste Soufiane Iquioussen, le fils de l’islamiste Hassan Iquioussen, a choisi pour son propre fils, librement, en âme et conscience, le prénom : Al-Qassam. En 2012, il a récidivé en prénommant sa fille : Filistine. En 2013, il a exécuté une quenelle en bonne et due forme au Sénat. Combien faudrait-il de faits flagrants pour que l’on réponde enfin, en nommant les choses sans lâcheté coupable, à mon interrogation légitime: «De quoi la quenelle au Sénat est-elle le nom?» Il a sa quenelle. J’ai ma plume. L’Histoire jugera. Un jugement dernier, peut-être.
[1] https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021810111
[2] https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006070722
[3] https://www.ledauphine.com/france-monde/2018/11/24/christophe-castaner-il-n-y-a-pas-de-liberte-sans-ordre-public
[4] Le préfixe « Abou » ou « Abu » en arabe signifie « père de ». C’est une « Kunya » (كنية), un surnom. Ainsi, « Abou X », se traduit par « père de X ». Il s’agit d’une tradition que les frérosalafistes observent et considèrent comme « une forme de respect et d’estime, un titre honorifique. » Pour plus de précision, lire cet article salafiste, intitulé « La kunya » ici : https://www.aslim-taslam.net/article.php3?id_article=851
[5] https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/eurodepute-gilles-pargneaux-ancien-proche-martine-aubry-rallie-emmanuel-macron-1553392.html
[6] https://twitter.com/yohansenez?lang=fr
[7] https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/incendie-raciste-a-denain-le-directeur-de-cabinet-de-la-maire-ps-mis-en-examen_1805395.html
[8] https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/incendie-raciste-a-denain-le-directeur-de-cabinet-de-la-maire-ps-mis-en-examen_1805395.html
[9] https://www.lci.fr/france/commerce-rom-incendie-a-denain-qui-est-yohan-senez-linfluent-directeur-de-cabinet-de-la-maire-1267153.html
[10] http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/4/132/29781/Autonomisation-de-la-Confr%C3%A9rie-en-Occident.aspx
[11] http://mohamedlouizi.eu/2016/05/09/de-quoi-la-quenelle-au-senat-est-elle-le-nom/
[12] http://www.ikhwan.whoswho/blog/archives/10086
[13] https://calmann-levy.fr/livre/opa-sur-lislam-de-france-9782702135242
[14] https://www.lepoint.fr/societe/le-luxueux-train-de-vie-de-certains-representants-de-l-islam-en-france-06-07-2016-2052292_23.php
[15] http://mohamedlouizi.eu/2017/03/15/la-promotion-de-lislamiste-iquioussen-france-2-recidive/
[16] http://mohamedlouizi.eu/2017/04/02/jacques-au-pays-de-merville-15-prologue/
[17] http://mohamedlouizi.eu/2017/04/11/jacques-au-pays-de-merville-25-des-idees-dans-un-sac-au-dos/
[18] http://www.justice.gouv.fr/_telechargement/doc/Presentation_du_metier_de_juge_de_la_mise_en_etat.pdf
[19] TGI de Lille – Chambre 01 n° RG 17/04963 – n° Portalis DBZS-W-B7B-R4JV
[20] Ibid.,
[21] Ibid.,
[22] Richard Malka, Tyrannie, Grasset, Paris, 2018, p.338
[23] Ibid., p.338,
[24] Ibid., p.353-354.
[25] https://www.procedurecollective.fr/fr/liquidation-judiciaire/1362695/convergences-plurielles.aspx
[26] http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/louagneau.htm
[27] Ibid.,
[28] Ibid.,
[29] https://www.fayard.fr/documents-temoignages/comptes-rebours-9782213709413
[30] Hubert Védrine, Comptes à rebours : 2013-2018, Fayard, 2018, à consulter ici : https://books.google.fr/books?id=WdVTDwAAQBAJ&pg=PT37&dq=hubert+v%C3%A9drine+mohamed+louizi&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjU-augiu_eAhVJqxoKHUXjDLoQ6AEIKTAA#v=onepage&q=hubert%20v%C3%A9drine%20mohamed%20louizi&f=false
[31] Hubert Védrine, Ibid.,
[32] A télécharger en PDF ici : http://www.fondapol.org/wp-content/uploads/2018/01/ISLAM-POLITIQUE-1.pdf
[33] Hubert Védrine, Ibid.,
[34] Voltaire, Zadig ou la destinée : histoire orientale, Editions Pocket, Paris, 2004, p.36
[35] Ibid.,
[36] Ibid.,
[37] http://www.lavoixdunord.fr/489789/article/2018-11-16/le-blogueur-roubaisien-mohamed-louizi-condamne-pour-diffamation
[38] http://www.lavoixdunord.fr/489789/article/2018-11-16/le-blogueur-roubaisien-mohamed-louizi-condamne-pour-diffamation
[40] http://www.lavoixdunord.fr/267406/article/2017-11-21/garage-solidaire-du-hainaut-la-fin-d-une-belle-aventure
[41] http://www.lavoixdunord.fr/266913/article/2017-11-21/le-garage-solidaire-doit-mettre-la-cle-sous-la-porte
[42] http://www.lavoixdunord.fr/271425/article/2017-11-29/soufiane-iquioussen-charge-de-piloter-la-refonte-de-l-action-sociale-au-ccas
[43] http://www.lavoixdunord.fr/489789/article/2018-11-16/le-blogueur-roubaisien-mohamed-louizi-condamne-pour-diffamation
[44] http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/quievrechain-la-mosquee-an-nour-inauguree-ce-matin-ia27b36940n1540360
[45] http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/affaire-ismael-ces-mosquees-qui-veulent-un-contre-feu-ia27b36941n2953153
[46] https://fr.wikipedia.org/wiki/Izz_al-Din_al-Qassam
[47] https://www.france24.com/fr/20170726-justice-europeenne-hamas-maintien-liste-organisations-terroristes-ue-conseil-europe
[48] https://www.qassam.ps/
[49] https://www.amazon.fr/droit-lenfant-au-respect/dp/2849220868
[50] https://fr.wikipedia.org/wiki/Janusz_Korczak
[51] https://www.lexpress.fr/styles/enfant/les-prenoms-interdits_1657138.html
[52] https://www.capital.fr/polemik/jihad-nutella-fanche-doit-on-pouvoir-appeler-son-enfant-comme-on-le-souhaite-1283587
[53] https://www.lepetitjuriste.fr/breves/droit-de-famille-prenom-linteret-de-lenfant/
[54] http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/11/20/01016-20171120ARTFIG00119-protection-de-l-enfant-le-defenseur-des-droits-veut-une-loi-pour-interdire-la-fessee.php
[55] https://www.ladepeche.fr/article/2008/03/06/440259-le-hamas-revendique-l-attentat-de-jerusalem-israel-en-alerte.html
[56] https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2004/08/31/dix-huit-morts-dans-un-double-attentat-contre-deux-bus-en-israel_377351_3218.html
[57] http://www.upjf.org/fr/8096-la-veille-de-d%E2%80%99attentat-de-tel-aviv-le-hamas-appelait-les-musulmans-a-mener-le-djihad-pendant-le-ramadan.html
Dernière mise à jour : le lundi 26/11/2018 à 13h30
Bonjour Mr Louizi.Voici quelques personnalités Françaises qui ont fait la quenelle en 2013.Anelka,Samir Nasri,Mamadou Sako,Arnaud Tsamére,Tony Parker,Teddy Ryner,Yan Barthes.Geste reconnu à cette période comme « anti système ».Toutes se sont excusées.Mr Soufiane Iquioussen aussi
Bonsoir M. Mohamed Belarbi,
Ce décryptage vous démontrera, je l’espère, les différences entre un Teddy Ryner et un Soufiane Iquioussen. Son titre est : « De quoi la quenelle au Sénat est-elle le nom ? »
http://mlouizi.unblog.fr/2016/05/09/de-quoi-la-quenelle-au-senat-est-elle-le-nom/
Bonne lecture.