Frères musulmans : La Commission Européenne finance le suicide européen*

2102022

Par : Mohamed LOUIZI

*Voir les illustrations sur mon tweet de ce jourici.

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Un document de prospection islamiste en arabe (à télécharger ici), édité en 2003 par la société MEDIACOM, gérée à cette époque par le frère musulman tunisien Abdallah Ben Mansour, l’actuel président du CEM (Council of European Muslims), ex-FOIE, était destiné aux riches donateurs des pays du Golfe et, accessoirement, aux différentes branches des Frères musulmans dans différents pays européens. 

On y présenta la FOIE (Fédération des Organisations Islamiques en Europe) comment ayant été créée officiellement le 1er décembre 1989. Dans ce document de 140 pages, on présenta l’organigramme de la FOIE composé d’une assemblée générale, d’un conseil consultatif, d’un bureau exécutif, de 11 départements et de 6 institutions centrales. Le FEMYSO (Forum of European Muslim Youth and Student Organisations) y figure.

Parmi les «institutions centrales» de l’ex-FOIE, l’actuel CEM, on trouve aussi le CERF (Conseil Européen de la Recherche et de la Fatwa) que présidait durant plusieurs années le sulfureux Youssef al-Qaradawi, pape des Lire la suite… »




112 propositions destinées aux candidats à l’élection présidentielle 2022

26012022

112 Propositions destinées aux candidats à l'élection présidentielles 2022 - LOUIZI

Par : Mohamed LOUIZI 

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fichier pdf 112 Propositions destinées aux candidats à l’élection présidentielles 2022 – LOUIZI

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Bilan introductif

Depuis la nuit de la mort de Mahomet, l’islam se complait dans le statut d’otage consentant et docile de l’islamisme : son récit éminemment politique et jihadiste. Dans Pourquoi J’ai quitté les Frères musulmans, retour éclairé vers un islam apolitique (Michalon–2016), et dans la continuité de mes écrits publiés sur le blog «Ecrire sans censures !» depuis le 21 mars 2007, j’ai expliqué le sens de mon islam, inspiré du vécu bienveillant de mon grand-père, Sidi, paix à son âme.

Un islam apolitique qui n’est pas consigné dans un livre de propagande ou palabré dans une émission prosélyte ou au-dessus d’un minbar conquis par la tromperie de la masse des fidèles. Un islam qui a fait de Sidi un musulman simple, avec ses qualités et ses défauts mais toujours droit, honnête, sincère et dévoué pour assurer le bonheur de sa famille, l’éducation de ses enfants, le sourire des nécessiteux, le bien-être de son chien, la sérénité de ses vaches, la verdure de son champ, la paix de son voisin, la satiété de ses frères les oiseaux, qui se posaient à côté de lui, comme à côté d’un Saint François d’Assise, pour picorer ses grains de blé, louer le Seigneur et repartir le jabot plein.

Islam apolitique ? L’adjectif avait, à juste titre, surpris et semé le doute dans de nombreux esprits, pourtant éclairés, quant à la capacité de l’islam de se séparer et se défaire de sa dimension califale politique, violente et jihadiste, qui semble être inhérente à son ADN. Le judaïsme est né en Mésopotamie. En Europe, des citoyens juifs l’ont réformé. Le christianisme est né à Nazareth. En Europe, des citoyens chrétiens l’ont réformé. L’islam est né à la Mecque. En Europe et en France des citoyens musulmans tentent de le moderniser face à des islamistes qui s’activent pour islamiser la modernité. Si judaïsme et christianisme ont pu faire leur aggiornamento, pourquoi pas l’islam ?

 Mon Plaidoyer pour un islam apolitique, immersion dans l’histoire des guerres des islams (Michalon–2017) avait pour premier objectif de clarifier ce que j’entendais par «islam apolitique». Je parlais d’un islam qui n’est ni un «islam de France», ni un «euro-islam», mais un autre islam réformé et libéré de l’islamisme. Quelques semaines après sa parution, la Fondapol m’a fait l’honneur de publier la note Libérer l’islam de l’islamisme, en janvier 2018, qui ne s’est pas arrêtée au stade du constat mais a proposé dix recommandations pour converger vers une vision commune du rapport salutaire de la République et l’islam : La République chez elle, l’islam chez lui.

Repris mot pour mot comme titre de mon dernier essai, sous forme de recueil de mes chroniques publiées sur mon blog «Ecrire sans censures !», entre 2017 et 2019, La République chez elle, l’islam chez lui est paru chez Fauves éditions le 9 décembre 2019 : date anniversaire de la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat, à mi-mandat de la présidence d’Emmanuel Macron.

En avant-propos, j’ai suivi la chronologie des hésitations du président de la République. En effet, le 7 mai 2017, le suffrage universel a désigné Emmanuel Macron au poste de président de la République. Il avait bénéficié du soutien explicite et du vote des Lire la suite… »




Emmanuel Macron contaminé par le variant lyonnais de l’islamisme ?

3012022

1-Macron-LIM-Kabtane

Par : Mohamed LOUIZI

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 fichier pdf Emmanuel Macron contaminé par le variant lyonnais de l’islamisme-illustré-M_LOUIZI

Le jour de Noël, le «bien renseigné» Mohamed Sifaoui a publié dans le JDD un article intitulé «Le gouvernement réorganise le culte musulman». On y apprend que l’Etat a acté officiellement la mort du CFCM (Conseil français du culte musulman), créé par Nicolas Sarkozy en 2003. Son poulain, Gérald Darmanin, s’apprête désormais à l’enterrer, faute de places en réanimation paraît-il, après l’avoir transformé en «coquille vide». L’Etat songerait désormais à créer le FORIF (Forum de l’Islam de France), articulé autour de quatre axes : la gestion des aumôniers musulmans (des hôpitaux, des armées et des prisons), la formation des imams et autres cadres associatifs musulmans, l’application des règles du droit canonique islamique dans le respect de la loi du 24 août 2021 confortant «le respect des principes de la République» et le recensement des actes antimusulmans, comme s’il fallait ressusciter le CCIF…

Si l’Etat a raison de reprocher au CFCM son immobilisme et de ne pas avoir joué pleinement son rôle depuis sa création – encore fallait-il que ce rôle eût été bien défini – l’Etat a tort d’imputer toute la faute à ce pauvre conseil. En effet, la responsabilité de l’Etat est pleinement engagée depuis sa naissance. N’est-ce pas l’Etat qui a décidé d’intégrer les intégristes, notamment les Frères musulmans, en son sein ? Ne les avait-il pas favorisés par l’instauration, entre autres mesures opaques, d’une règle de représentativité du culte musulman indexée sur la surface métrique des mosquées ? N’est-ce pas l’Etat qui a donné un pouvoir prépondérant aux islams consulaires algérien, turc et marocain ?

Cela étant dit, dans ce même article du JDD, et au sujet de la formation des imams, pour ainsi préparer l’échéance de 2024 et la fin du statut des «imams détachés»[1] (Algériens, Turcs et Marocains), on apprend que «le ministère de l’Intérieur pense s’appuyer sur l’expérience lyonnaise, jugée « satisfaisante »». Et Mohamed Sifaoui d’ajouter : «La mosquée de Lyon, soutenue par des mécènes, a lancé, en partenariat avec une université lyonnaise, un diplôme universitaire garantissant aux imams une formation profane en plus de la formation théologique.»[2] Mais de quelle «expérience lyonnaise» parle-t-il ? Qui dirige «la mosquée de Lyon» ? Quels «mécènes» soutiennent-ils, financièrement et Lire la suite… »




Le jihad des minarets

18112021

DILEM-ALLAH-AKBAR

Par : Mohamed LOUIZI

fichier pdf Jihâd des minarets – Mohamed LOUIZI

L’appel à la prière islamique – dit «Adhân» (أذان) en arabe et qui annonce le début du temps de la prière – ne peut être comparé au son des cloches des églises. Physiquement, le son d’une cloche est une succession d’ondes sonores, de vibrations, de fréquences hertziennes. Contrairement à l’amplificateur de son d’une mosquée, avec ou sans minaret, la cloche d’une église n’émet aucun mot, ne récite aucun texte, ne martèle aucune idée. Elle émet différentes notes et sonneries musicales reconnues par la masse des fidèles qui savent différencier l’Angélus du Tocsin, le Glas de la Volée tournante. L’appel à la prière musulmane, l’Adhân quant à lui, est d’abord un texte, une communication délibérément verbale qui exprime, dans la répétition et cinq fois par jour et nuit, la profession de foi d’une «religion» où les frontières entre le spirituel et le temporel, entre le public et le privé, sont quasi inexistantes. L’Adhân, même psalmodié, annonce les constances dogmatiques froides d’une idéologie de conquête. Quand l’islamologue allemand, Mathias Rohe, considère que «oui, nous pouvons  mettre le son des cloches et l’Adhân sur un pied d’égalité»[1], il se trompe en comparant l’incomparable. 

Aucun verset du Coran ne fixe la formule connue de l’Adhân. Aucun ordre formel de Mahomet – je parle ici du Mahomet fantasmé de la tradition bigote – n’en exprime le contenu verbal en vigueur chez les sunnites comme chez les chiites. La légende raconte que lorsque Mahomet et ses compagnons furent exilés et installés à Médine à partir de l’année 622, et eurent construit une mosquée (sans minaret), ils cherchèrent un moyen de communication pour alerter les fidèles de l’heure des offices rituels. Après discussion, ils ont rejeté toutes les suggestions proposant comme moyens d’alerte d’agiter un étendard par-dessus une colline ou d’allumer un feu, sous prétexte que les personnes se trouvant à l’intérieur de leurs demeures ne pouvaient voir ces avertisseurs visuels muets. L’hostilité primaire à l’égard des Juifs et des Chrétiens les a empêchés d’emprunter leurs modes sonores d’appel à la prière. Hors de question d’utiliser le shofar des Lire la suite… »




Islamisme : ce que l’Autriche apprend à Macron

6122020

MACRON-CFCM

Par Mohamed LOUIZI

En se rapprochant de la date anniversaire du 9 décembre, les militants islamistes «pour un islam de France», à la sauce des Frères musulmans et de l’Institut Montaigne, s’agitent désespérément et tentent de jouer leurs dernières cartes. Depuis quelques semaines, ils multiplient les tribunes pour faire pression sur l’exécutif. Le 25 novembre 2020, Cécile Chamberaud relaie dans Le Monde les états d’âme et la frustration du frériste Mohamed Bajrafil, un autre coéquipier d’Hakim el-Karoui au sein de l’AMIF. Toujours dans Le Monde, l’islamiste Tareq Oubrou signe une tribune, le 1er décembre 2020, pour s’opposer, avec vanité perceptible, à la vraie-fausse proposition du gouvernement de créer un «conseil des imams», adossé au CFCM. Cette tribune est cosignée par des Lire la suite… »




Tareq Oubrou, une colombe qui couve des vautours ?

3122020

tariq oubrou

Par Mohamed LOUIZI

Des médias affirment que l’islamiste Tareq Oubrou n’est plus Frère musulman. Pour valider cette thèse, ils mettent en avant la «menace de mort» qui le vise, émise en 2016 par l’organisation terroriste Etat Islamique (Daesh). En 2016, faut-il le rappeler, Tareq Oubrou était toujours membre de l’UOIF, l’une des branches en France des Frères musulmans, rebaptisée «Musulmans de France». L’annonce de son présumé départ est survenue le 14 mai 2018 : deux ans après la menace de Daesh. Cette chronologie signifie qu’il n’a pas été menacé parce qu’il aurait cessé d’être islamiste. La raison est à chercher ailleurs. J’y reviendrai. Ces deux assertions médiatiques largement relayées, sans vérification, agissent ensemble, tel un double argument d’autorité pour faire silence sur les nombreuses ambiguïtés de Tareq Oubrou et pour inhiber tout réflexe de prudence à son égard. Le présent article déconstruit conjointement ces deux assertions et livre des éléments factuels vérifiables qui prouvent que «le loup perd la fourrure mais pas le vice», comme le répétait ma grand-mère.

Si Tareq Oubrou est menacé par Daesh, il va de soi que la France et le Maroc lui doivent protection, au titre de sa double-nationalité. Cela étant dit, je ne partage pas l’interprétation simpliste et binaire que donnent des journalistes et des chroniqueurs bien-pensants de cette menace. En effet, quand on est au fait de la guerre civile sanglante qui a Lire la suite… »




La France face à l’islam politique : connaître et comprendre pour agir (Interview-Le Point)

28112020

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Après la décapitation de Samuel Paty, Le Point* m’a posé des questions au sujet de l’islam politique et des Frères musulmans. C’est en homme libre, et non en « repenti », que j’ai accepté de lui livrer, sans contrepartie, mon décryptage factuel et désintéressé. J’y ai mis toute mon énergie pour offrir à tout lecteur, qu’il soit néophyte ou expert, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, la synthèse de mes travaux à ce sujet depuis l’année 2006. J’y formule sans détour des propositions et des recommandations claires pour faire face à l’hydre islamiste. Je tiens à remercier la rédaction du site Le Point et le journaliste Clément Pétrault qui ont rendu possible cette publication. Aujourd’hui, conscient que ce décryptage est d’intérêt public, au moment où la France est à l’heure d’un choix décisif, je me permets de le mettre intégralement en accès libre, augmenté de nombreuses illustrations, pour qu’il soit lu par tout le monde et sans restriction. La connaissance est la clé de l’action. Bonne lecture !   

Le Point : Vous avez quitté les frères musulmans en 2006. À quoi ressemble votre vie depuis ?

Mohamed Louizi : Depuis que j’ai quitté les Frères musulmans, ma vie s’est enrichie, pas d’un point de vue pécuniaire, entendons-nous ! Mon approche apolitique de l’islam m’ouvre des perspectives intellectuelles et spirituelles inattendues et me permet de faire sur moi-même tout un travail difficile, parfois très douloureux, d’introspection et d’autocritique sans limites. Tout passe, depuis maintenant quatorze ans, par le tamis de la raison, par le sas du doute qui sauve. Ce travail se poursuit toujours sur les strates de sédiments superposés depuis l’époque islamiste de mon existence. Je ne sais pas où tout cela va m’emmener. Je l’ignore. Je n’ai plus de vérités absolues à défendre. Ce que je sais, c’est que ce travail salutaire sur ma petite personne est plus que nécessaire. Il est indispensable et je ne le fais ni pour plaire, ni pour déplaire, ni pour vendre des essais, ni pour me venger, ni pour négocier une place médiatique, ni pour atteindre un statut politique. Je le fais à mes dépens et j’en paie un coût financier très élevé.

Pourquoi avoir choisi de renier votre engagement… au risque de vous retrouver seul ?

Quand j’ai décidé de rompre avec l’idéologie et l’activisme des Frères musulmans, j’ignorais que j’allais me retrouver presque seul, ma petite famille ostracisée. Je pensais naïvement que leur islam était tolérant. Je pensais que les méthodes punitives qu’ils utilisent ailleurs, contre leurs « ex », ne pouvaient entrer en action ici en Lire la suite… »




Frères musulmans, combien d’options ?

22112020

FRESES-MUSULMANS-OPTIONS

Par Mohamed LOUIZI

Aucune structure associative islamiste n’avoue ses liens idéologiques et surtout organiques avec les Frères musulmans. Aucun activiste frérosalafiste n’assume publiquement sa filiation à la mouvance. Le mot d’ordre que les Frères musulmans donnent à tous les nouveaux membres de la mouvance, à toutes les nouvelles recrues cooptées, est de garder secrète leur allégeance à la guidance-suprême internationale. La culture du secret est une constance qui fait partie des rudiments de l’endoctrinement idéologique chez les Frères musulmans. A la page 193 de son essai « Appel à la réconciliation » (Plan-2019), le Frère Tareq Oubrou avoue : « Vous ne trouverez jamais quelqu’un qui vous dira qu’il est Frère musulman alors qu’il l’est. »

A cette première difficulté doctrinaire et comportementale, qui empêcherait de débusquer efficacement les structures frérosalafistes, se rajoute depuis quelques années une deuxième difficulté d’ordre organisationnel. Depuis sa création, la structure des Frères musulmans était pyramidale (et elle l’est toujours d’une certaine manière). Son modèle d’activisme correspondait plutôt à l’araignée qui tisse sa toile et se nourrit des proies qui s’y prennent au piège. Chemin faisant, la mouvance a compris que ce modèle est dangereux d’un point de vue sécuritaire. Car couper la tête de l’araignée, cela revient à condamner à mort tout le projet et toute l’organisation.

Raison pour laquelle, les stratèges internationaux de la confrérie, en particulier le Lire la suite… »




« De grâce, pas d’amalgame ! »

23102020

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Parti pris : Mohamed LOUIZI

Après chaque attentat islamiste, « nous », c’est-à-dire la frange la plus engagée sur le terrain religieux et la plus revendicative parmi les Français de confession musulmane, sommes « victimes » d’amalgames de tout genre. Cela « nous » fait mal, très mal. La menace que nous exagérons à dessein plane au-dessus de nos têtes. Nous craignons pour nos vies. Notre quotidien est un enfer. Nous dormons mal la nuit. Nous digérons mal la nourriture. Nous souffrons le martyre devant nos écrans à chaque fois que l’on parle de l’islam politique et de l’islamisme. Heureusement, la chaîne qatarie Al-Jazeera est là pour nous aider à nous évader, à nous armer contre l’adversité et contre l’islamophobie de l’Etat Français. Heureusement, la chaîne saoudienne Iqraa est là aussi par ses psalmodies pour nous consoler, par ses chants religieux pour nous bercer, par ses exhortations pour nous promettre le paradis éternel. Nous nous sentons dans le viseur de la société et de l’Etat français, on ne sait pour quelle raison. Comprenez bien que vos « attaques » verbales contre les islamistes, quand ceux-là vous attaquent par balles, cela nous fait très mal. De grâce, pas d’amalgame !

S’il est vrai que nous refusons l’étiquette « islamiste », nous sommes conscients que sans nous, sans notre aide depuis les années 70 et 80, les islamistes ne pouvaient exister, du moins, ils ne pouvaient se sédentariser irrévocablement sur le territoire français. Pour la petite histoire, nous nous souvenons du jour où des jeunes étudiants frérosalafistes avaient fui leurs pays d’origine, après avoir déclaré la guerre aux régimes politiques en place. Des régimes jugés « mécréants » par ces jeunes barbus fuyards. Parmi ces étudiants islamistes, il y avait des Syriens qui avaient pris part à de nombreux actes criminels et attentats contre le régime de Hafez el-Assad. Il y avait des Egyptiens Frères musulmans qui avaient fui l’Egypte et sa justice après l’assassinat d’Anouar el-Sadate. Il y avait des Tunisiens takfiristes qui avaient provoqué la riposte du régime laïque de Bourguiba. Il y avait des Marocains qui avaient quitté le royaume après l’assassinat du socialiste Omar Benjelloun par un islamiste. Il y avait des Algériens, des Irakiens, des Libyens, des Jordaniens, des Soudanais. Ils sont venus en France, terre d’asile, sans rien dans la poche, un sac de vieux vêtements à la main. Nous les avons Lire la suite… »




Les municipales à l’heure de l’islam politique à Roubaistan …

10032020

00-CdT-islamisme

Par : Mohamed Louizi

Selon le ministère de l’Intérieur, 10 listes présentées pour les prochaines élections municipales, sur tout le territoire national, seraient «communautaires»[1]. Entendons-nous, il s’agit d’un vocable novlangue pour éviter de dire : listes islamistes. Sur un total de 20.765 listes, ce chiffre pourrait paraître insignifiant mais à tort car une seule liste islamiste est déjà une liste de trop. Toutefois, le recensement ministériel n’avance aucun chiffre s’agissant des autres listes, de gauche comme de droite, et parfois ni de gauche ni de droite, qui laissent volontairement la place à des activistes au service commandé de l’islam politique.

Combien de listes sont noyautées par ces ennemis de la démocratie qui la réduisent à un outil électoral pour en finir, à terme, avec son essence et sa philosophie ? Qui sont ces candidats, femmes et hommes, sur les 902.465 candidats recensés, qui font, consciemment ou inconsciemment, la courte échelle à l’islamisme et qui composent avec lui ? Combien de têtes de liste qui n’imaginent leur élection (ou leur réélection) que grâce à un «vote musulman», supposé être bonificateur, alors qu’il est presque inexistant ?

Force est de constater que ces candidats sans scrupule multiplient les gestes dans des mosquées frérosalafistes, comme l’a fait un certain Lire la suite… »







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