Ma rentrée…

30082008

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Chers (es) amis (es),

J’espère que vous avez passé de très bonnes vacances et que vous avez pris assez de forces pour entamer, avec joie et enthousiasme, la rentrée : scolaire, universitaire, professionnelle, intellectuelle, spirituelle,…

Quant à moi, et après de bonnes vacances, très ensoleillées, passées aux côtés de mes parents, à déguster entre autres – et avec modération bien sûr – les délices et les fruits d’été marocains, je reprends aujourd’hui le clavier afin de poursuivre, avec beaucoup plus de conviction et de détermination, le « combat » d’idées que j’ai engagé depuis quelque temps et de continuer la marche dans le chemin intellectuel et éthique que je me suis tracé, à rappeler : Ecrire sans censures !

J’avais auparavant annoncé la publication d’une série d’articles analysant la biographie du fameux Abou Hourayra. Permettez-moi d’abord de vous présenter toutes mes excuses pour ce retard que j’assume pleinement. En effet, j’ai voulu prendre mon temps pour que la modeste recherche que j’ai effectué sur cette personne soit en mesure de répondre à un maximum de questions et d’émettre un maximum de lumière sur de nombreuses zones d’ombre qui entourent sa vie.

Le premier tapuscrit était prêt fin septembre 2007. Et depuis, il a été relit, commenté, critiqué, corrigé et amélioré par de nombreuses personnes, de divers horizons. Il fallait par la suite reprendre l’ensemble des remarques et propositions et retravailler à nouveau le tapuscrit. Et ce, simultanément avec l’écriture et la publication de la série : « Mosquée dans la Cité : réalités et espoirs ! ».

Après que j’ai estimé que l’étude, ainsi améliorée, était publiable, j’ai eu l’idée de la faire sortir sous forme de petit ouvrage, d’une centaine de pages, portant le titre : « Il était une fois … un inféodé sur le chemin de Damas : Histoire de Abou Hourayra». Mais j’ai très vite renoncé à cette idée pour trois raisons essentielles :

Premièrement, le temps que cela va demander, s’il en compte seulement le temps de démarchage des éditeurs, le temps de l’impression, le temps de la distribution… etc. Vu que je me prépare à démarrer de nouveaux projets, ce temps m’est compté.

Deuxièmement, le coût de l’autoédition et les difficultés de la distribution que je ne pourrais supporter dans le cas où je ne trouverais pas d’éditeur qui accepterait la prise en charge de l’édition de l’ouvrage.

Et troisièmement, ma crainte qu’une édition – ou même une autoédition – limiterait l’accès gratuit à cette étude aux quelques lectrices et lecteurs qui se procureraient, peut-être, l’ouvrage après sa parution.

Par conséquent, j’ai décidé de publier l’intégralité de l’étude à titre gracieux sur ce blog, sous forme d’une série de 12 articles, à raison d’un article par semaine : du vendredi 5 septembre au vendredi 21 novembre 2008. Espérant simplement que cela puisse permettre au plus large public l’accès illimité et gratuit à cette étude qui, pour le rappel, ose revisiter la vie d’une personne clé et hautement sacralisée de l’histoire des Hadiths (des récits supposés prophétiques).

L’étude, qui  fait 68 pages (en format A4) et 25 190 mots, se présente suivant le plan ci-dessous :

Introduction

1- Une carte d’identité pour le moins suspecte…
2- … suivie d’une conversion bien tardive !
3- Et aussi un peu de mathématiques, s’il vous plaît !
4- Etait-il compagnon ou imposteur ?
5- La fabuleuse histoire et fable de la cape magique !
6- Des soupçons de Aïcha
7- … à la colère de Omar !
8- Enseignements prophétiques ou récits talmudiques ?
9- Abou Hourayra, chantre au service des Omeyyades !
Conclusion
Notes
Bibliographie           

En attendant la publication du premier article de cette série dès le vendredi prochain, je vous souhaite une « Bonne rentrée » à toutes et à tous et « Ramadan Karim » à mes coreligionnaires !

Fraternellement, Mohamed LOUIZI




Information

22052008

 

 

 

Le Coran

Texte arabe et traduction française par ordre chronologique selon l’Azhar avec renvoi aux variantes, aux abrogations et aux écrits juifs et chrétiens

 

par Sami Awad ALDEEB ABU-SAHLIEH, est désormais en vente sur Amazon.fr

 

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Bonne lecture !




Mes deux anniversaires !

21032008

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Le 21 mars, rime toujours avec l’arrivée du printemps, de la douceur, des couleurs et de la beauté naturelle !

Cette année, cette date rime avec deux évènements, qui me tiennent à cœur : Mon 30ème anniversaire ! Et le 1er anniversaire de mon blog : « Ecrire sans censures ! »

 

30 années de ma vie se sont déjà écoulées … Des pages sont définitivement tournées … D’autres sont en phase d’écriture … Mon blog, qui continue de poursuivre son chemin, vous a déjà dévoilé quelques unes ! Et le reste viendra, si le bon Dieu, m’accordera bien sûr, sa grâce et bien d’autres jours d’existence consciente !

 

En un an, et malgré les imperfections, les difficultés, le manque d’expérience et parfois juste le manque de l’envie d’écrire,… « Ecrire sans censures ! » a pu intéresser un peu moins de 38.000 lectrices et lecteurs qui ont consulté ces 64 articles dont plus de 40 % portent ma signature … et qui ont laissé quelques 210 commentaires !

 

Dans quelques jours, je publierai le dernier article de la série « Mosquée dans la Cité : réalités et espoirs ! ». Ensuite, je publierai, sous forme d’une nouvelle série d’articles, une étude que j’ai faite dernièrement, sur le fameux Abou Hourayra, intitulé : « Il était une fois, un inféodé sur le chemin de Damas ! ». D’autres articles et analyses des sondages réalisés sur le blog, verront le jour !

 

Très heureux de ce qui a été publié depuis un an, je reste preneur de toutes propositions qui pourraient améliorer le blog et le rendre plus dynamique ! N’hésitez donc pas à formuler vos remarques, vos critiques et surtout vos suggestions.

 

Enfin, si vous avez des écrits que vous souhaitez partager avec mon lectorat et qui vous paraissent en harmonie avec la ligne éditorialiste du blog, faites-moi signe par mail, je vous les publierai avec plaisir et sans censures !

 

Merci de votre fidélité !

 

Fraternellement, Mohamed LOUIZI




Information

5022008

J’informe mes aimables lectrices et lecteurs que pour des raisons de santé j’ai du suspendre momentanément l’écriture et la publication d’articles sur mon blog. La suspension serait effective durant les deux ou les trois semaines prochaines. 

A suivre : « Mosquée dans la Cité: Réalités et espoirs (11) »

Cordialement, Mohamed LOUIZI. 

 




Joyeuses fêtes !

19122007

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A ma famille de France et d’ailleurs,

A mes parents, mes soeurs et frères,

A mes beaux-parents, mes belles-soeurs et mes beaux-frères,

A ma femme qui, en mélangeant joie, amour et quiétude,  m’apporte joie de vivre et soutien pour avancer. 

A toi ma fille Safiya, celle qui me fait redécouvrir le sens de la fête et le goût des belles choses et des beaux-arts.

A toi mon petit Souléïmène qui en s’acharnant sur mes livres exprime son enthousiasme pour l’écrit, ton sourire innocent et pure me fait oublier les aléas de tous les jours.

A vous :

Abdelaziz, Abdelhak, Adil(s), Arnauld, Asma, Benoît, Chafik, Chantal, Farid, Fatima(s), François(s), Frank, Hussein, Idriss, Issam, Joël, Karima, Khales, Locman, Marie-Claude, Marie-Paule, Myriam(s), Mohamed(s), Nabil(s), Naïma, Najwa, Nordine(s), Rachid(s), Raouf, Tareq, Sabah, Salah, Samir, Zakaria,…

A vous chères lectrices et chers lecteurs,  

A vous mes collègues de travail,  

Permettez-moi en ce(s) jour(s) de fête(s) de vous souhaitez, à vous toutes et à vous tous, tout le bonheur et toute la joie!

Fraternellement, Mohamed 




Journée d’études

27032007

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Justice divine, institutions humaines :
permanence du théologico-politique

Date : Jeudi 12 avril 2007 

Lieu : Espace Culture – USTL (Lille 1) 

Problématique :  La loi, qu’elle soit révélée ou instituée, se donne toujours, même en démocratie, avec une dimension d’extériorité. Elle me concerne, j’en suis, en tant que citoyen, l’auteur, mais j’en suis aussi le sujet : j’obéis à la loi. Mais ce que signifie être sujet de la loi n’a pas le même sens dans la modernité depuis les Lumières du XVIIIème siècle que dans les Lumières médiévales (XIIème-XIIIème siècles). Différences tout à fait contemporaines : nous aurions tort de croire que le politique s’est une fois pour toutes affranchi du théologique. En effet : 1) les tentations théocratiques travaillent les sociétés orientales 

2) pour autant, les sociétés occidentales ne sont pas épargnées. Dans la pensée juridique et politique du XXème siècle ont émergé des problématiques du type « théologie politique » (Carl Schmitt).
Faut-il parler, avec Claude Lefort, d’une « permanence du théologico-politique » ? De vieilles représentations théocratiques ne travaillent-elles pas en sous-main les institutions les plus justes ? Il ne s’agit pas de rendre à César et à Dieu ce qui les concerne respectivement. Il s’agit d’éclairer le défi que nous posent des courants qui s’autorisent d’une justice transcendante et eschatologique pour disqualifier et rompre avec la justice rendue dans des institutions laïques. 

Comment s’articulaient, dans les sociétés antiques puis médiévales, le Tribunal céleste et la loi civile ? Quel était le pouvoir des Docteurs de la Loi (Judaïsme, Islam) ? Pour répondre à ces questions, il faut faire appel à des sources précises, documentées, d’un accès pas toujours aisé. Mais, il faut aussi montrer que ces questions ne visent pas seulement à satisfaire notre goût de l’érudition. Il y va aussi de nos comportements de citoyens ou d’éducateurs face aux menaces liées à la crise de civilisation que nous traversons. 

Jean-François Rey,
Philosophe 

Programme 

8h30 – Accueil des participants 

9h15 – Ouverture de la journée 

Nabil El-Haggar, Vice-président de l’USTL, chargé de la Culture et de la Communication et Jean-François Rey, Philosophe. 

 9h30/12h30 – Conférences 

1- Le théologico-politique à l’âge des réformes 

Bernard Cesla-Bourdin, Professeur d’histoire du christianisme à l’Institut Catholique de Lille, chargé d’enseignement en philosophie politique à l’Institut Catholique de Paris. 

Jacques VI d’Ecosse, Ier d’Angleterre, est le défenseur résolu d’une doctrine du droit divin des rois. Cette doctrine implique en outre une conception légitimiste-héréditaire du pouvoir royal. Dès lors est mise en cause l’interprétation cléricale de la doctrine presbytérienne des deux règnes et, du côté catholique-romain, la médiation pontificale comme instance régulatrice qui légitime les pouvoirs séculiers. Cette problématique nous place au cœur de la problématique théologico-politique de l’âge des Réformes. 

2- Spinoza et les instruments de la révélation 

Pierre-François Moreau, Professeur des Universités à l’École Normale Supérieure des Lettres et Sciences Humaines de Lyon. 

À l’âge classique (du XVIème au XVIIIème siècle) se sont mis en place la plupart des thèmes sur lesquels nous vivons encore aujourd’hui quand il s’agit du théologico-politique. Le schisme entre chrétiens, la meilleure connaissance des autres religions, la découverte d’autres cultures ont ébranlé un certain nombre de certitudes et conduit à repenser les traditions issues de la lecture de la Bible. Les deux questions essentielles ont été alors : 

- comment déterminer les frontières entre ce qui relève du religieux et ce qui relève du droit et de l’Etat ? et, à l’intérieur du domaine religieux, entre l’intervention divine (la révélation) et l’interprétation humaine ? 

- quels sont les instruments par lesquels Dieu fait connaître aux hommes sa volonté, sa justice et sa providence ? Théologiens, philosophes et historiens ont réfléchi sur ces questions : le signe, la prophétie, le miracle, la loi divine, l’Ecriture sainte. 

On peut se demander ce qui, dans cet ensemble complexe, est marqué par une époque historique, ce qui se transmet de cette époque à la nôtre, et ce qui relève d’un socle anthropologique plus durable. 

3- Le théologico-politique chez Hegel 

Jean-Louis Vieillard-Baron, Professeur à l’Université de Poitiers, directeur du Centre de Recherche sur Hegel et l’Idéalisme Allemand. 

Le § 360 et dernier des Principes de la philosophie du Droit montre que l’État hégélien est la volonté divine ; mais c’est à la condition d’être un État laïque, mondain, un État dans lequel la religion ne joue aucun rôle politique. Cet État est la réconciliation effective de la cité des hommes et de la cité de Dieu. Il suppose que la vérité ait abandonné sa violence, qui n’est pas seulement celle du dogmatisme ni celle du fanatisme, religieux ou politique, mais celle de la vérité même, la violence liée à la puissance de l’Idée, qui doit devenir pouvoir politique organisé au sein de l’État. C’est seulement dans l’Idée de l’État que la vérité a abandonné sa violence contingente (historique) mais aussi sa violence nécessaire (idéelle) grâce à l’organisation des pouvoirs. La réconciliation véritable suppose le dépassement de la négation religieuse du politique (l’État théocratique) et la négation politique de la religion (la société politique sans Dieu ni religions). Pour cela, l’État doit accomplir la Sittlichkeit et la spiritualité religieuse doit s’épanouir dans l’État. État et religion sont alors pour eux-mêmes des garanties mutuelles (Encyclopédie de 1830, § 552 R). 

  

14h30/18h00 – Table ronde  

1- La loi dans la turbulence 

Introduction par Jean-François Rey

2- La cité vertueuse d’Alfarabi (870-950) 

Avec Jean-Marie Breuvart, Philosophe. 

Dans ce livre, Alfarabi, philosophe de la fin du 1er millénaire chrétien, a voulu montrer, sur la base des grands écrits politiques de Platon et d’Aristote, comment la pensée politique de ces deux auteurs pouvait s’appliquer à l’Islam. Ce travail se fit à l’intersection entre plusieurs disciplines, notamment la philosophie, la jurisprudence et la théologie.
Cette application de la philosophie grecque à la compréhension des rapports que la nouvelle religion révélée entretenait avec le politique a été réalisée de façon très ouverte, de telle sorte que les penseurs juifs ou chrétiens se sont inspirés de ses enseignements dans leur propre réflexion sur l’articulation entre philosophie et transcendance. 

3- Regard d’un orthodoxe sur le théologico-politique 

Bertrand Vergely, Professeur de philosophie à Orléans et à l’Institut d’Études Politiques de Paris. 

Si égalité, mérite et punition sont nécessaires pour structurer la vie sociale, leur relation n’est pas suffisante pour la fonder. Une telle carence ne vient-elle pas de ce que la justice perd son sens, quand elle n’est plus ce qui règle la vie humaine en lui permettant de se verticaliser afin d’aller à la rencontre de sa droiture ? On fait naître la justice à l’extérieur de soi, quand on fait naître le juste à l’intérieur de soi. Cette pratique du juste en l’homme donne au discours théologique sur la justice une pertinence aussi féconde qu’inattendue. 

4- Une théologie politique chrétienne est-elle légitime ? 

Bernard Cesla Bourdin, Professeur d’histoire du christianisme à l’Institut Catholique de Lille, chargé d’enseignement en philosophie politique à l’Institut Catholique de Paris. 

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne traverse une grave crise religieuse et politique. Sur le plan religieux, cette crise est particulièrement manifeste dans l’Eglise protestante. C’est dans ce contexte que le théologien Eric Peterson développe, après sa conversion au catholicisme et l’arrivée au pouvoir des nazis, la thèse selon laquelle il ne saurait y avoir de justification à une théologie politique chrétienne. Cette thèse, qui s’oppose à celle du juriste Carl Schmitt, sera l’objet d’une nouvelle controverse en 1969 après la publication de la deuxième conférence de théologie politique de Schmitt. 

5- Du théologico-politique au service de l’exceptionnalité 

Gabriel Peries, Enseignant à l’Institut National des Télécommunications, Evry et chercheur à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse. 

L’objet de cette communication est de signaler, eu égard à la théorie
juridique de l’exceptionnalité, les principales caractéristiques structurelles de la normativité issue du domaine théologico-politique schmittien. La discussion démontrera que penser avec Giorgio Agamben que l’exceptionnalité est un lieu normativement vide empêche d’aborder la question de l’organisation de la violence politique et de sa prétention à la souveraineté. 

18h30 – Cocktail 

Inscription : 

Pour y participer, il faut s’inscrire sur le lien suivant:

http://ustl1.univ-lille1.fr/culture/agenda/07/conf/justice/inscription.html 







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