Frères musulmans : La Commission Européenne finance le suicide européen*

2102022

Par : Mohamed LOUIZI

*Voir les illustrations sur mon tweet de ce jourici.

starfish

Un document de prospection islamiste en arabe (à télécharger ici), édité en 2003 par la société MEDIACOM, gérée à cette époque par le frère musulman tunisien Abdallah Ben Mansour, l’actuel président du CEM (Council of European Muslims), ex-FOIE, était destiné aux riches donateurs des pays du Golfe et, accessoirement, aux différentes branches des Frères musulmans dans différents pays européens. 

On y présenta la FOIE (Fédération des Organisations Islamiques en Europe) comment ayant été créée officiellement le 1er décembre 1989. Dans ce document de 140 pages, on présenta l’organigramme de la FOIE composé d’une assemblée générale, d’un conseil consultatif, d’un bureau exécutif, de 11 départements et de 6 institutions centrales. Le FEMYSO (Forum of European Muslim Youth and Student Organisations) y figure.

Parmi les «institutions centrales» de l’ex-FOIE, l’actuel CEM, on trouve aussi le CERF (Conseil Européen de la Recherche et de la Fatwa) que présidait durant plusieurs années le sulfureux Youssef al-Qaradawi, pape des Lire la suite… »




Parti pris : Votons contre Macron, pour la survie de la France !

22042022

Macro-Tamim

Par : Mohamed LOUIZI

A moins d’une surprise le soir du 24 avril, si Emmanuel Macron est réélu, le pire sera incontestablement devant nous. Au sujet de l’islamisme, durant ce quinquennat, j’ai observé, analysé, décrypté, témoigné, proposé et alerté mais en vain. Comme si la soumission était une fatalité.

En cinq années, en marge de mon travail, il a fallu trouver du temps et m’exposer dangereusement pour défendre une certaine idée de la France, ruinée par le macronisme. J’ai écrit deux essais et plus de quarante articles pour convaincre, factuellement, au sujet de la nocivité du frérosalafisme, de l’islam politique, des Frères musulmans.

Je n’ai jamais rien demandé, en contrepartie, et je ne demande rien. Car le combat contre l’islamisme ne peut être que totalement désintéressé pour être totalement crédible. On a tenté d’acheter Lire la suite… »




112 propositions destinées aux candidats à l’élection présidentielle 2022

26012022

112 Propositions destinées aux candidats à l'élection présidentielles 2022 - LOUIZI

Par : Mohamed LOUIZI 

Version PDF à télécharger ici :

fichier pdf 112 Propositions destinées aux candidats à l’élection présidentielles 2022 – LOUIZI

Version vidéo YouTube, cliquez : Ici

Bilan introductif

Depuis la nuit de la mort de Mahomet, l’islam se complait dans le statut d’otage consentant et docile de l’islamisme : son récit éminemment politique et jihadiste. Dans Pourquoi J’ai quitté les Frères musulmans, retour éclairé vers un islam apolitique (Michalon–2016), et dans la continuité de mes écrits publiés sur le blog «Ecrire sans censures !» depuis le 21 mars 2007, j’ai expliqué le sens de mon islam, inspiré du vécu bienveillant de mon grand-père, Sidi, paix à son âme.

Un islam apolitique qui n’est pas consigné dans un livre de propagande ou palabré dans une émission prosélyte ou au-dessus d’un minbar conquis par la tromperie de la masse des fidèles. Un islam qui a fait de Sidi un musulman simple, avec ses qualités et ses défauts mais toujours droit, honnête, sincère et dévoué pour assurer le bonheur de sa famille, l’éducation de ses enfants, le sourire des nécessiteux, le bien-être de son chien, la sérénité de ses vaches, la verdure de son champ, la paix de son voisin, la satiété de ses frères les oiseaux, qui se posaient à côté de lui, comme à côté d’un Saint François d’Assise, pour picorer ses grains de blé, louer le Seigneur et repartir le jabot plein.

Islam apolitique ? L’adjectif avait, à juste titre, surpris et semé le doute dans de nombreux esprits, pourtant éclairés, quant à la capacité de l’islam de se séparer et se défaire de sa dimension califale politique, violente et jihadiste, qui semble être inhérente à son ADN. Le judaïsme est né en Mésopotamie. En Europe, des citoyens juifs l’ont réformé. Le christianisme est né à Nazareth. En Europe, des citoyens chrétiens l’ont réformé. L’islam est né à la Mecque. En Europe et en France des citoyens musulmans tentent de le moderniser face à des islamistes qui s’activent pour islamiser la modernité. Si judaïsme et christianisme ont pu faire leur aggiornamento, pourquoi pas l’islam ?

 Mon Plaidoyer pour un islam apolitique, immersion dans l’histoire des guerres des islams (Michalon–2017) avait pour premier objectif de clarifier ce que j’entendais par «islam apolitique». Je parlais d’un islam qui n’est ni un «islam de France», ni un «euro-islam», mais un autre islam réformé et libéré de l’islamisme. Quelques semaines après sa parution, la Fondapol m’a fait l’honneur de publier la note Libérer l’islam de l’islamisme, en janvier 2018, qui ne s’est pas arrêtée au stade du constat mais a proposé dix recommandations pour converger vers une vision commune du rapport salutaire de la République et l’islam : La République chez elle, l’islam chez lui.

Repris mot pour mot comme titre de mon dernier essai, sous forme de recueil de mes chroniques publiées sur mon blog «Ecrire sans censures !», entre 2017 et 2019, La République chez elle, l’islam chez lui est paru chez Fauves éditions le 9 décembre 2019 : date anniversaire de la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat, à mi-mandat de la présidence d’Emmanuel Macron.

En avant-propos, j’ai suivi la chronologie des hésitations du président de la République. En effet, le 7 mai 2017, le suffrage universel a désigné Emmanuel Macron au poste de président de la République. Il avait bénéficié du soutien explicite et du vote des Lire la suite… »




Emmanuel Macron contaminé par le variant lyonnais de l’islamisme ?

3012022

1-Macron-LIM-Kabtane

Par : Mohamed LOUIZI

Version PDF à télécharger ici :

 fichier pdf Emmanuel Macron contaminé par le variant lyonnais de l’islamisme-illustré-M_LOUIZI

Le jour de Noël, le «bien renseigné» Mohamed Sifaoui a publié dans le JDD un article intitulé «Le gouvernement réorganise le culte musulman». On y apprend que l’Etat a acté officiellement la mort du CFCM (Conseil français du culte musulman), créé par Nicolas Sarkozy en 2003. Son poulain, Gérald Darmanin, s’apprête désormais à l’enterrer, faute de places en réanimation paraît-il, après l’avoir transformé en «coquille vide». L’Etat songerait désormais à créer le FORIF (Forum de l’Islam de France), articulé autour de quatre axes : la gestion des aumôniers musulmans (des hôpitaux, des armées et des prisons), la formation des imams et autres cadres associatifs musulmans, l’application des règles du droit canonique islamique dans le respect de la loi du 24 août 2021 confortant «le respect des principes de la République» et le recensement des actes antimusulmans, comme s’il fallait ressusciter le CCIF…

Si l’Etat a raison de reprocher au CFCM son immobilisme et de ne pas avoir joué pleinement son rôle depuis sa création – encore fallait-il que ce rôle eût été bien défini – l’Etat a tort d’imputer toute la faute à ce pauvre conseil. En effet, la responsabilité de l’Etat est pleinement engagée depuis sa naissance. N’est-ce pas l’Etat qui a décidé d’intégrer les intégristes, notamment les Frères musulmans, en son sein ? Ne les avait-il pas favorisés par l’instauration, entre autres mesures opaques, d’une règle de représentativité du culte musulman indexée sur la surface métrique des mosquées ? N’est-ce pas l’Etat qui a donné un pouvoir prépondérant aux islams consulaires algérien, turc et marocain ?

Cela étant dit, dans ce même article du JDD, et au sujet de la formation des imams, pour ainsi préparer l’échéance de 2024 et la fin du statut des «imams détachés»[1] (Algériens, Turcs et Marocains), on apprend que «le ministère de l’Intérieur pense s’appuyer sur l’expérience lyonnaise, jugée « satisfaisante »». Et Mohamed Sifaoui d’ajouter : «La mosquée de Lyon, soutenue par des mécènes, a lancé, en partenariat avec une université lyonnaise, un diplôme universitaire garantissant aux imams une formation profane en plus de la formation théologique.»[2] Mais de quelle «expérience lyonnaise» parle-t-il ? Qui dirige «la mosquée de Lyon» ? Quels «mécènes» soutiennent-ils, financièrement et Lire la suite… »




Le jihad des minarets

18112021

DILEM-ALLAH-AKBAR

Par : Mohamed LOUIZI

fichier pdf Jihâd des minarets – Mohamed LOUIZI

L’appel à la prière islamique – dit «Adhân» (أذان) en arabe et qui annonce le début du temps de la prière – ne peut être comparé au son des cloches des églises. Physiquement, le son d’une cloche est une succession d’ondes sonores, de vibrations, de fréquences hertziennes. Contrairement à l’amplificateur de son d’une mosquée, avec ou sans minaret, la cloche d’une église n’émet aucun mot, ne récite aucun texte, ne martèle aucune idée. Elle émet différentes notes et sonneries musicales reconnues par la masse des fidèles qui savent différencier l’Angélus du Tocsin, le Glas de la Volée tournante. L’appel à la prière musulmane, l’Adhân quant à lui, est d’abord un texte, une communication délibérément verbale qui exprime, dans la répétition et cinq fois par jour et nuit, la profession de foi d’une «religion» où les frontières entre le spirituel et le temporel, entre le public et le privé, sont quasi inexistantes. L’Adhân, même psalmodié, annonce les constances dogmatiques froides d’une idéologie de conquête. Quand l’islamologue allemand, Mathias Rohe, considère que «oui, nous pouvons  mettre le son des cloches et l’Adhân sur un pied d’égalité»[1], il se trompe en comparant l’incomparable. 

Aucun verset du Coran ne fixe la formule connue de l’Adhân. Aucun ordre formel de Mahomet – je parle ici du Mahomet fantasmé de la tradition bigote – n’en exprime le contenu verbal en vigueur chez les sunnites comme chez les chiites. La légende raconte que lorsque Mahomet et ses compagnons furent exilés et installés à Médine à partir de l’année 622, et eurent construit une mosquée (sans minaret), ils cherchèrent un moyen de communication pour alerter les fidèles de l’heure des offices rituels. Après discussion, ils ont rejeté toutes les suggestions proposant comme moyens d’alerte d’agiter un étendard par-dessus une colline ou d’allumer un feu, sous prétexte que les personnes se trouvant à l’intérieur de leurs demeures ne pouvaient voir ces avertisseurs visuels muets. L’hostilité primaire à l’égard des Juifs et des Chrétiens les a empêchés d’emprunter leurs modes sonores d’appel à la prière. Hors de question d’utiliser le shofar des Lire la suite… »




Le masque de la tyrannie

10082021

Tyrannie-Richard-Malka

Par : Mohamed Louizi 

 « Après l’élection des Aztrides, la mesure la plus décriée du nouveau régime fut le port obligatoire du cache-visage. Il s’agissait de la pierre angulaire de leur programme. Une nécessité pour créer un homme nouveau. Cette mesure enseignerait aux adultes en formation la soumission de l’égo et l’oubli de soi au bénéfice du collectif. Le futur citoyen aztride apprendrait ainsi à se fondre dans une société harmonieuse protégée du narcissisme et de l’individualisme, pires ennemis des humains et des peuples. Il s’agissait aussi de promouvoir l’égalité homme/femme, car les masques étaient asexués. »[1]

Ainsi parla le narrateur du premier roman de Richard Malka, Tyrannie, paru chez Grasset en janvier 2018. Ce récit bouleversant, visionnaire mais réaliste raconte le chemin de croix d’un pédiatre, Oscar Rimah, qui s’est opposé, à ses dépens, au port du masque en public, imposé « aux adolescents, entre quatorze et dix-huit ans »[2] par l’aztrisme : ce nouveau régime totalitaire dont la devise est « Transparence – Vertu – Humilité »[3], élu « démocratiquement » dans un pays proche de l’Europe et qui prône la pureté. Le pédiatre, père de deux enfants, avait, dans un premier temps, dénoncé dans un article cette obligation totalitaire qui provoque des « troubles mentaux sur le développement physique des petits. »[4]

Après l’élection du tyran Isidor Aztri, le pédiatre s’est vu attribuer un prix par une société de pédiatres finlandais et il est devenu un symbole de résistance. Le tyran, lui, y voyait plutôt une occasion de donner une « caution scientifique » à son idéologie liberticide. Ses services ont usé de la carotte et du bâton. Ils ont tenté d’acheter sa Lire la suite… »




« Questions : Qui tue ? Pourquoi on tue ? Comment on tue ? Quand on tue ? »

30032021

Saïd-MEKBEL1

Dernier manuscrit* de Saïd Mekbel

« J’aimerais bien savoir qui va me tuer. Mais est-ce cela que j’aimerais d’abord savoir ? Parce qu’il y a d’autres questions peut-être plus importantes. Par exemple, comment je vais être tué et cette autre question : Pourquoi on va me tuer ? Quand on va me tuer ? Je remarque que je n’emploie pas le mot assassiner. Pourquoi ? Sans doute parce que je pense qu’assassiner ou tuer, le résultat est le même : dans un cas comme dans un autre, je finirai au fond du même trou. Alors qu’elle est pour moi la question la plus importante ? Je crois bien que c’est la première posée parce que je suppose que si je sais qui va me tuer – ou plutôt qui va ordonner ma mort – je saurais pourquoi je vais l’être et même quand. Maintenant, quant à savoir Lire la suite… »




Islamo-gauchisme : « Cette gauche européenne qui aime Zarqaoui et déteste Taha Hussein »

7032021
islamogauchistes
(Article paru en arabe le 20 novembre 2020)
Traduit par Agnès Veillard

La gauche européenne a tourné la tête dans tous les sens en quête d’un idéal pour combattre les valeurs du capitalisme triomphant, elle n’a trouvé, pour le contrer, que les mouvements religieux [islamistes]. Et c’est parce que cette gauche, aujourd’hui vaincue, n’a en effet plus de projet holistique universel, que son seul but se réduit à combattre l’impérialisme occidental. L’envie lui a donc pris de voir dans certains mouvements religieux fascistes et fascisants, en pleine expansion par ailleurs, la seule force capable de l’écraser.

J’ai eu l’occasion de rencontrer François Burgat en 2002 pour une interview télévisée. Je m’estimais honoré à l’époque de pouvoir discuter avec cette personnalité française qui brillait, me disais-je, par sa connaissance de l’islam politique et par son souci de transmettre à l’occident la «vraie» représentation de l’islam.

L’entretien fut riche et passionnant mais j’étais étonné, néanmoins, par son admiration pour les différents mouvements de l’islam politique. Il considérait que ces mouvements fondamentalistes étaient les véritables porte-voix des Lire la suite… »




Islamisme : ce que l’Autriche apprend à Macron

6122020

MACRON-CFCM

Par Mohamed LOUIZI

En se rapprochant de la date anniversaire du 9 décembre, les militants islamistes «pour un islam de France», à la sauce des Frères musulmans et de l’Institut Montaigne, s’agitent désespérément et tentent de jouer leurs dernières cartes. Depuis quelques semaines, ils multiplient les tribunes pour faire pression sur l’exécutif. Le 25 novembre 2020, Cécile Chamberaud relaie dans Le Monde les états d’âme et la frustration du frériste Mohamed Bajrafil, un autre coéquipier d’Hakim el-Karoui au sein de l’AMIF. Toujours dans Le Monde, l’islamiste Tareq Oubrou signe une tribune, le 1er décembre 2020, pour s’opposer, avec vanité perceptible, à la vraie-fausse proposition du gouvernement de créer un «conseil des imams», adossé au CFCM. Cette tribune est cosignée par des Lire la suite… »




Tareq Oubrou, une colombe qui couve des vautours ?

3122020

tariq oubrou

Par Mohamed LOUIZI

Des médias affirment que l’islamiste Tareq Oubrou n’est plus Frère musulman. Pour valider cette thèse, ils mettent en avant la «menace de mort» qui le vise, émise en 2016 par l’organisation terroriste Etat Islamique (Daesh). En 2016, faut-il le rappeler, Tareq Oubrou était toujours membre de l’UOIF, l’une des branches en France des Frères musulmans, rebaptisée «Musulmans de France». L’annonce de son présumé départ est survenue le 14 mai 2018 : deux ans après la menace de Daesh. Cette chronologie signifie qu’il n’a pas été menacé parce qu’il aurait cessé d’être islamiste. La raison est à chercher ailleurs. J’y reviendrai. Ces deux assertions médiatiques largement relayées, sans vérification, agissent ensemble, tel un double argument d’autorité pour faire silence sur les nombreuses ambiguïtés de Tareq Oubrou et pour inhiber tout réflexe de prudence à son égard. Le présent article déconstruit conjointement ces deux assertions et livre des éléments factuels vérifiables qui prouvent que «le loup perd la fourrure mais pas le vice», comme le répétait ma grand-mère.

Si Tareq Oubrou est menacé par Daesh, il va de soi que la France et le Maroc lui doivent protection, au titre de sa double-nationalité. Cela étant dit, je ne partage pas l’interprétation simpliste et binaire que donnent des journalistes et des chroniqueurs bien-pensants de cette menace. En effet, quand on est au fait de la guerre civile sanglante qui a Lire la suite… »







rednoize propaganda |
La vie d'une copropriété |
DES BOUTS DE NOUS... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | humanisons la terre
| boit du rouge, broie du noir
| A la Recherche de Soi